lundi 7 juillet 2008

Petites excursions

Malgré tous nos projets (nouvelle maison, 2e chien qui ne contrôle pas encore ses sphincters…) nous trouvons tout de même du temps pour faire un peu de moto. Peu importe la direction que l’on prend, le panorama est toujours semblable : des champs avec parfois une ou deux montérégiennes à l’horizon. À force de recherches nous avons trouvé quelques routes qui serpentent mais rien d’extraordinaire. Il y en a une qui se réjouit de contempler la campagne mais moi, ayant grandi avec ce paysage, je fouille encore Google Maps…

JP

lundi 30 juin 2008

De presqu'un océan à l'autre 13/13

Sujet: Toute une finale (Montréal, Qc, 5718.9 km)
Date: Dimanche 12 août 2007 19:14:52

À tous ceux qui ont persévéré (à lire mes déblatérassions),

Comme vous avez pu le déduire du titre, je suis maintenant de retour.

Donc...

Montréal, Québec, 1765 km (oui oui, 1765)

Départ de Champaign vers 9h-9h30 (heure des montagnes). La température est clémente, chose agréable. Ça fait changement de la veille et du bien après la nuit dans le super Days Inn local (pire chambre que j'ai vu à date).
Le chemin est sans encombre quoique pas très stimulant.
Parenthèses: si un jour vous vous perdez jusqu'en Ohio ou, pire, Indiana, arrêtez dans un Bob Evans, leurs déjeûners en valent vraiment la peine (je crois qu'il y en a aussi dans l'état de New York).
Mais au moins il ne fait pas trop chaud... jusqu'au trafic (construction, quoi d'autre) à Indianapolis. Un peu plus de 30 minutes pour parcourir moins de 10 km, le tout au gros soleil (et j'ai généreusement dépassé pas la droite, droit de touriste (la voie de droite était déserte sur environ deux km avant d'être bloquée...)). La chaleur insupportable a encore trouver moyen de me rattraper...
Le reste jusqu'à la 90 se déroule sans histoire.
J'ai l'intention d'arrêter dans ce coin et continuer le long des Grands Lacs le lendemain. Mais la température tombe de plus en plus. Il fait finalement frais! C'en est trop, je me dois d'en profiter.
Je me dois de vous expliquer quelque chose ici. J'ai toujours un bidon d'essence de 5 litres (qui peut en contenir environ 6) sur la moto. Évidemment, je ne peux pas l'avoir plein dans ma chambre ce qui entraîne que je dois le transféré dans la moto avant d'arrêter. Corolaire: je dois faire jusqu'à 150 km entre le dernier plein et l'arrêt pour la nuit.
Vers 20h30, j'arrête faire le plein sans y penser. Bon, je roulerai de nuit un peu, c'est tout. Je passe donc sur la 86... erreur. Il n'y a rien. On dirait presque la 175 passé Stoneham ou la route du parc de la Vérendrie mais avec la qualité d'asphalte de la 30 dans le coin de Sorel (plus belles les routes aux États? Pas toujours...).
Quand j'aperçois finalement un établissement hôtelier ayant un nom connu (Days Inn même si je me suis juré de ne plus y passe de nuit) vers minuit, c'est pour apprendre qu'il sont complet. L'idée folle que j'ai eu plus tôt de pousser jusqu'à Montréal commence à être tentante...
Une heure plus tard, je décide de faire le plein à la première station service 24h que je vois depuis que je suis sur la 86. J'aime mieux rouler toute la nuit ou dormir dans un fossé que de tomber en panne d'essence...
Vers 2h je me dis que je suis probablement mieux de continuer. De toute façon la fatigue ne se fait pas sentir.
Je roule donc toute la nuit sous un ciel étoilé. Je n'ai finalement pas de difficulté à nourrir la monture régulièrement (beaucoup moins fréquemment depuis que la température est tombée). Cependant, il fait froid. J'ai maintenant le kit complet, cagoule et bas de laine compris. Les pauses servent autant à me réchauffer qu'à me reposer.
Un peu avant la sortie pour Pulaski, cette dernière franchis le cap des 30 000 kilomètres.
J'emprunte donc cette bretelle question de prendre une pause bien mérité. Il est environ 5h30, le soleil a commencé à teinter le ciel. Le premier commerce ouvert est une station service/magasin de chasse et pêche vendant aussi du café (bel exemple d'adaptation commerciale). Dans le grand stationnement, il y a aussi un pickup transformé en véhicule récréatif abordant une plaque du Québec. Le conducteur est un dénommé Laurent et nous jaserons pendant une bonne heure alors que le matin naît.
Je repars avec les lunettes fumées et la vitre teintée mais toujours aussi chaudement habillé.
Probablement pour me faire éviter des routes à péage (je l'espère), le GPS me fait quitter la 81 pour prendre la 11. Calvaire. Route à 55 (au lieu de 65) parsemée de villages au point qu'il y a plus long de tronçons entre 30 et 45 qu'à 55. En plus il n'y a aucune lumière de synchronisée. Je veux mourir, tuer, bref, ma courte patience (la fatigue prenant sont dû de ce côté) est rudement mise à l'épreuve.
Lorsque je tourne finalement sur la 56, je me dis que mon supplice est enfin terminé... non, au contraire, c'est pire.
Finalement je bifurque vers le pont entre Rooseveltown et Cornwall (Cornwall... mur de maïs? Ça prend bien des Ontariens... :p). Le pont du côté des États-Unis est rouillé mais tout de même en bonne condition. J'essaie de me préparer mentalement pour les douanes. Ils doivent être formés pour prendre le monde de court, il me pose des questions auxquelles je n'avais pas pensées (nom de l'ami que j'ai été visité... il croit avoir une chance de le connaître? :p). Il ne me demande même pas mon passeport. La seule ressemblance avec le côté états-unien est l'air bête. Vient ensuite une autre surprise: un poste de péage. Mon argent canadien est dans le fond de mes bagages et j''ai presque plus rien en US. 3,25 CAD ou 3 USD. Il me reste exactement 3 dollars américain (en papier) dans les poches. Ouf! Je passe ensuite sur le pond canadien... j'espère que le $3 que j'ai payé sert pour ce côté... la chaussée est plus maganée que la face de Jean-Marc Parent. Pour couronner le tout, à la fin il n'y a qu'une voie pour les deux sens grâce à de la merveilleuse construction. Qu'affiche la belle, joyeuse, enlevante et sublime petite pancarte au dessus du feu de circulation? La lumière change aux 3 minutes. Je ne sais plus si je veux rire ou pleurer. J'ai l'impression de ne pas avancer depuis les deux dernières heures. Selon le GPS il me reste 1h30 avant d'atteindre Montréal mais les derniers kilomètres ont été interminables...
Finalement j'embarque sur la 401. Je peux rouler, enfin! Le monde roule en débile. Je suis à 130 (je suis tanné, je veux arriver) et je me fais dépassé constamment. Suis-je bien en Ontario? De que cela aura l'air au Québec? Petit ralentissement pour un gros accident venant tout juste de se produire (plein de senteux arrêtés des deux côtés... ça va être bloqué tantôt...).
Le reste du chemin est plutôt sans histoire.
Arrivée: 11h15.

Je ferai donc les belles routes du Vermont avec Oli (sous la pluie?). De toute façon, c'est généralement plus intéressant à deux.

Kilométrage total: 10 845,7 km en 15 jours.

Je suis très content de l'avoir fait, mais il y a des grands bouts que je ne referai pas en moto, même pour tout l'or du monde. D'autres, cependant (Rocheuses!), j'espère grandement les reparcourir un jour...

À une prochaine!

JP

mercredi 25 juin 2008

De presqu'un océan à l'autre 12/13

Sujet: La petite tourette dans la prairie (Champaign, Illinois, 3953.9 km)
Date: Vendredi 10 août 2007 23:17:52

Canadiens, Canadiennes,

Quelques uns des points que je voulais écrire hier me sont revenus...

Premièrement, la monture à recommencé à boire. La chaleur fait que l'air est moins dense donc moins riche en oxygène entrainant une perte d'efficacité. Le même principe s'applique probablement à l'essence, donc moins de carburant à chaque plein.

J'ai eu un flash en roulant... Il y a des gens (et une bonne gang) qui on fait ce trajet (probablement en sens inverse mais ça ne change rien) en carriole... La même chose que moi mais pendant des semaines... bande de fêlés... : p

Je regardais le GPS et j'avais l'impression de rouler au milieu d'un échiquier géant d'une seule couleur. Toutes les routes formes des carrés égaux.

La connexion Internet est plus souvent qu'autrement assez mauvaise (encore aujourd'hui) (normalement j'aurais écrit "à chier" mais j'ai de la famille dans la liste d'envoi...). C'est certain que je ne dors pas dans les meilleurs hôtels, mais quand même... À moins que ce soit Big Brother qui surveille chaque paquet réseau...

MOI ALLER BIEN. MOI TRÈS BEAUCOUP PENSER À VOUS. MOI AVOIR DIFFICULTÉ PRENDRE PHOTOGRAPHIES BASES MILITAIRES MAIS MOI CONTINUER POUR AVENIR MOSCOU.

CAMARADE POPOV

fuckers


Il y a une ville (hum... ville... village?) nommée Ogallala. Je ne savais pas que des Bleuets avaient baptisé une place ici (Oh! R'gare là là) (Salut Tony!).

Il y a des stations services (parfois avec restaurant) nommés Kum & Go (http://www.kumandgo.com/)... je n'ai pas osé arrêter pour leur demander si leurs toilettes sont anormalement occupées...


Champaign, Illinois 715.1 km (lien Google maps)

Long, plate, trop chaud.
Je comprends le long mais pas le chaud: je suis passé près de Moscow.
Mais, lueur d'espoir, il a fait graduellement de moins en moins chaud jusqu'à se rendre à "presque acceptable". Je me croise les doigts pour demain.
J'ai besoin de température fraîche et de routes intéressantes...

Patiemment vôtre,

JP

lundi 16 juin 2008

De presqu'un océan à l'autre 11/13

Sujet: Elle est de retour pour de vrai (Walnut, Iowa, 3238.8 km)
Date: Jeudi 9 août 2007 23:03:01

À qui le veut,

Ça ne sera pas très long, je suis complètement crevé.

Walnut, Iowa, 790.8 km, (lien Google maps)

En gros la journée fut très chaude et longue. Pas très stimulant comme route... tellement que j'ai même dit bonjour à des vaches en passant (elles n'ont même pas bronché, pourtant je leur ai parlé dans leur langue...). Le motard pense à sa blonde, douda, douda....

Il me semble que j'avais plein de choses à conter mais là il n'y a rien qui vient... Peut-être demain ça me reviendra.

Suintement vôtre,

JP

dimanche 1 juin 2008

De presqu'un océan à l'autre 10/13

Sujet: Au pays des cowboys (Kimball, Nebraska, 2448 km)
Date: Jeudi 9 août 2007 0:03:25

Très cher lecteur, lectrice,

Tout d'abord, la rectification d'un oubli. Hier j'ai vraiment eu l'impression d'être rendu dans le Far West. La déco de tous les restos comprend des selles, chapeaux de cowboy et d'autres objets du genre. De plus, des cadavres de buisson roulent de temps en temps à travers la route. Finalement, l'animal le plus commun dans le paysage est le cheval. Yeeeha.

Kimball, Nebraska, 863,7 km (lien Google maps)

Départ à 9h grâce au gentil coup de téléphone (tellement mieux qu'une station de country) qui m'a réveillé à l'heure souhaitée et à la bonne demie heure perdue à attendre au téléphone pour faire déverrouiller l'accès à mon compte TripAwards (j'ai fini pas raccrocher avant de pouvoir parler à un agent. D'ailleurs... For english press 1 (j'ai essayé le français plus tôt sans avoir de réponse, essayons voir s'ils ont plus d'agents anglophones), blablabla... pour du support concernant le site web faites le 3, blablabla pour un compte verrouillé faites le 2, Votre compte a pu être verrouillé suite à blablabla. Pour le déverrouiller, veuillez parler avec un de nos agents. Pour retourner au menu précédant faites le 1, pour retourner au menu principal faites le 2, pour parler avec un de nos agent faites le 0. *&?%*?%/$&$*%"&?%"/%/$*&%/*%?"$. 5 minutes de gossage pour me faire dire de peser sur 0 pour me faire mettre en attente? Rrrontudju comme aurait dit l'autre...).
Je débute la journée par un petit détour (littéralement, je reviendrai ensuite sur mes pas... hum... traces... hum... par le chemin inverse) question de voir le lac, tant qu'à être dans le coin. Après 5 minutes de route, je suis à quelques mètres de ses berges... wof. Un grand lac vide avec des montagnes en arrière plan. En plus ça pu le bord de mer en concentré avec une vile touche (assez marquée). Mais bon, je l'ai vu.
Moins de 10 minutes d'autoroute et je me retrouve dans les montagnes que j'ai vu sans jamais parcourir hier. Rien d'époustouflant, mais c'est quand même bien.
D'ailleurs, c'est plutôt frais. J'étais juste bien en ville sur le mesh mais là il fait froid. Premier arrêt pour mettre la couche externe du manteau, les pantalons de moto et les gants longs.
Les montagnes durent une heure et demie (je suis content d'avoir ajouté des pelures!). Par la suite, la route devient rectiligne mais garde du relief. Le paysage n'est pas ennuyant sans être à couper le souffle. Mais le mieux est la température: je garde les pantalons jusqu'à midi et demi et la couche externe du manteau restera jusqu'à mon arrivée.
J'ai compris pourquoi notre service de voirie enlève les animaux morts des bords de route. C'est plutôt macabre de voir des cadavres de cerfs dans un état plus ou moins avancé de décomposition de façon régulière. Je vous épargne les détails et les odeurs...
J'ai croisé beaucoup de motards depuis deux jours. Je ne me suis pas encore habitué à les voir presque tous sans casque. Aussi, je ne vois que du Harley. J'ai dû croiser moins de 5 non états-unienne... On se croirait dans un film à les voir sur leur chopper, les cheveux au vent.
Puisque la température a été fraîche, j'ai décidé d'en profiter et de rouler le plus possible. Je me suis arrêté quand j'ai commencé à être buzzé et ce fut à Kimball, Nebraska après 863,7 kilomètres.
Fait inquiétant: dès que j'ai passé la frontière du Nebraska, il a commencé à faire trop chaud... coïncidence? J'ai un peu peur pour demain... Effectivement, ils annoncent 88 pour Cheyenne (que je viens de passer) et 93 pour Omaha (vers laquelle je vais me diriger).

À la demande de plusieurs, voici le trajet proposé par le GPS jusqu'à Montréal (que je suivrai probablement).
Le GPS me fait contourner les routes à péage, d'où possiblement la différence avec Google Maps.

Demain:
- direction Montréal (j'ai mis cette destination dans le GPS question de ne plus faire de détour pour aller dans une grande ville, i.e.: Salt Lake City)
- arrêt à quelque part entre Lincoln, Nebraska et Kansas City, Missouri
- il va faire chaud...


Au plaisir de vous revoir enfin,

JP

lundi 26 mai 2008

De presqu'un océan à l'autre 9/13

Sujet: C'est recommencé (Salt Lake City, Utah, 1584.3 km)
Date: Mercredi 8 août 2007 0:09:15

À qui de droit,

Malgré que la journée fut normalement longue, le récit sera assez court...

Départ vers 11h15. Température acceptable quoique tirant vers le trop chaud (ça annonce bien...). Gros soleil.
La route fut plate et droite mais la vitesse limite est maintenant de 75 miles à l'heure. Ça commence à rouler pas à peu près...
Un peu avant Boise, des montagnes se dessinent à l'horizon. Enfin! Autre chose que de la plaine (qui commence à être chaude... vivement de l'air montagnais frais). Ah, non ça tourne avant les montagnes... pas grave, on les traversera un peu plus tard, c'est tout. Une heure plus tard, je longe toujours les montagnes (à ma gauche). Cependant, d'autres apparaissent à ma droite. Ah ha! Elles vont bien se rejoindre...
Finalement, le mieux que j'aurai traversé aura été une petite descente d'un plateau et deux côtes. Woupidouha. Que d'aventures.
La chaleur fut sur la limite du supportable à partir de 14h environ.
Seul point positif fut le petit restaurant fort sympathique de Snowville (Ranch House Dinner). Bouffe moyenne mais bon prix et personnel très agréable.
L'arrivée à Salt Lake City se fit dans la canicule. Je regardais la température de la moto monter doucement malgré la vitesse (60) à laquelle je roulais. Finalement l'aiguille est restée en zone non critique. Premier arrêt: Howard Johnson Express. Après 3-4 minutes à attendre que le commis finisse d'expliquer à quelqu'un (qui avait vraiment, mais vraiment pas l'air vite vite) le chemin un autre employé arrive. 30 secondes plus tard, je ressors sachant que tout est booké partout sauf peut-être plus au nord ou à l'ouest. Je me dirige donc vers un Super 8 situé quelques 10 km (à vol d'oiseau) à l'ouest. Il reste des chambres mais, même avec un tarif corporatif (je voyage pour Expedia après tout), la chambre est deux fois plus chère qu'hier et c'est la même chaîne. Au moins la chambre est une bonne coche au dessus de l'autre...
Dorénavant, je vais éviter de passer les nuits dans les grandes villes: c'est presque toujours du trouble pour trouver une chambre et c'est plus cher. Comme le soir je soupe et ensuite je reste dans ma chambre, il n'y a pas grande différence pour moi que ce soit au milieu de Manhattan ou de Saint-Meuh-Meuh-des-Profondeurs (et il y en a dans le coin... Snowville: 177 habitants).

Le trajet d'aujourd'hui.

Demain.
Prédiction: long et plate.

Au plaisir de lire vos réponses,

JP

mardi 20 mai 2008

De presqu'un océan à l'autre 8/13

Sujet: Journée complète (Ontario 935,2 km)
Date: Mardi 7 août 2007 2:52:59

Bonsoir mesdames et messieurs,

Le bulletin de ce soir vous parvient en direct d'Ontario, Oregon. C'est fou ce que les noms d'endroits sont moins original que l'on croit... Je connaissais déjà Beloeil, Montréal et St-Hubert en Belgique mais il y a pas mal de récupération seulement en Amérique du Nord.

Mais bon, les choses sérieuses maintenant.

Ontario, Oregon (614,9 km, lien Google maps (les détours y sont))

Le départ s'effectua vers les 11 heures. J'étais bien content de laisser derrière moi la toilette bouchée du Days Inn (elle ne m'a pas causé d'ennui (lire débordé) mais je plains la femme de ménage).
Ayant laissé le GPS en mode d'évitement d'autoroute, il me fit prendre la 14. Très belle route. Beau paysage, bonne vitesse moyenne et belles courbes. Je ne pouvais pas vraiment demander mieux.
La température était surprenamment fraîche. J'ai eu tôt fait d'ajouter une pelure au manteau et de mettre les pantalons de moto qui furent suivis par le polar pas très longtemps après.
Je l'ai suivie jusqu'au Brigde of the Gods où j'ai traversé en Oregon à Cascade Locks. Le pond est à 135 pieds au dessus de l'eau et, au milieu, son tablier est en métal (comme Victoria). La vue est assez spectaculaire en moto.
J'ai ensuite roulé sur la 84 qui, bien qu'étant une autoroute à deux voies, est très intéressante: beaux paysages et beaucoup de courbes puisqu'elle suit la rivière Colombia, elle-même coulant entre les montagnes.
À Moisier, j'aperçois une pancarte annonçant "Historic Columbia River Hightway". Ni une ni deux, je prends la sortie à droite. Ouin, l'autoroute historique traverse un village. Plutôt moyen. Arrive la fin du village et le début de la zone à 55 miles à l'heure. Ça monte, la vue est superbe. Je suis content de ma décision finalement. Et ça commence à tourner. Des très belles courbent entre 30 et 40 (vitesse suggérée en miles à l'heure). Une bonne droite qui me permet de doublé un pickup (le seul véhicule que je verrai allant dans la même direction que moi) pour ensuite tomber dans les vraies courbes. Hal-lu-ci-nant. Je me croyais au Tour de Corse mais sur deux roues... Les courbes (vitesse maximum de 30 à 20... et les 20 c'est 20, ils ne plaisantent pas) sont hyper serrées et presque tous en pensant soit montante, soit descendante. C'est pas des jokes, mon pied gauche a frotté à terre alors que je tournais à 30 km/h environ. Un des plus beaux moments du voyage assurément (lien Google maps).
J'ai pris une pause juste avant Rufus (est-il revenu?) où j'ai enlevé le polar et les pantalons.
À ce point, la nature est rendue plutôt brune, j'ai l'impression de m'approcher d'un désert. 30 minutes plus tard, je me retrouve dans une plaine. Bon... il faut chaud, c'est droit mais je voie encore les montagnes... pour un 15 minutes supplémentaire. Il faut un peu moins chaud que lors de mes 3 jours fatidiques au Canada et je me permets plus de pauses (à la première j'ai enlevé la couche externe du manteau).
Après 2 heures moins pires que je ne l'aurais crû, j'aperçois des montagnes en avant. 10 minutes plus tard, j'y pénètre. La température chute aussi soudainement que la route se met à tourner. Et ça tourne. La limite recommandée est entre 40 et 30 alors que c'est une zone de 65. Comme c'est à deux voies tout le long, je dépasse tout le monde, surtout les vans (lien Google maps).
Mais qui dit refroidissement climatique dit aussi dépression météorologique qui entraîne souvent de la pluie... Effectivement, le ciel est maintenant couvert et est même assez foncé devant. Vais-je rester sec?
Après quelques gouttes, je prends une pause au Hilgard Junction State Park (lien Google maps mais dans la partie de l'autre côté de la route). J'en profite pour prendre des photos de la monture (à la demande d'Oli).
30 secondes après que j'aille repris la route, celle-ci est mouillée. Il a plut il n'y a pas très longtemps. Plus je roule, plus c'est trempé (dommage, les courbes sont belles). Je crois que je rattrape une averse que j'aurais frappée de plein fouet si je ne m'étais pas arrêté...
15 minutes plus tard, la pluie semble vouloir devenir sérieuse. Ne voulant pas la sous estimer, je fais un autre arrêt pour mettre l'équipement complet de pluie, le tout sous haute surveillance. Effectivement, un Labrador caramel me regarde intensément de l'autre côté de la route (c'est en pleine campagne).
Dame Nature voulant me confirmer la justesse de mon choix, il se met à pleuvoir à verse pour la première fois de mon voyage. Ça tombe pendant une bonne demie heure. J'émerge finalement de l'autre côté de l'orage et j'ai le temps de sécher presqu'au complet avant d'arriver à Ontario vers 20h30 (j'ai perdu une heure, je suis de retour à l'heure des montagnes) après 614.9 km.

Demain: Salt Lake City (lien Google maps). Selon www.weather.com, ça serait ma dernière journée sans pluie avant vendredi... c'est à voir...

À bientôt,

JP

jeudi 15 mai 2008

De presqu'un océan à l'autre 7/13

Sujet: Et c'est reparti (Portland, Oregon, 320,3 km)
Date: Lundi 6 août 2007 2:26:46

Salutations à tous!

Premièrement, ma semaine de travail a bien été.
Le retour de la monture fut vendredi. Quel changement! Une moto neuve... avec une béquille centrale. Ça n'a pas été donné mais considérant tous ce qu'ils ont fait (inspected fuel system, adjusted throttle operation, inspected choke assembly, replaced plugs, adjusted valves, changed oil and filter, snyc carbs, adjusted idle speed, inspected and toped off coolant system, inspected air supply system, inspected evap system, inspected brake system, adjusted headlight aim, adjusted clutch, lubed all controlls, retoqued all nuts and bolts, adjusted steering bearings, installed center stand (copie intégrale, fautes comprises)) et qu'il y a vraiment une différence, ça vaut le prix.

Après une semaine de questionnement, délibération, changement d'idée, je suis finalement parti vers le sud. L'idée est d'aller à Salt Lake City (ça existe... http://tinyurl.com/3b5t3j ; ) ) en passant par Portland (Oregon, il y en 20 en tout).

Je suis donc parti vers 12h30 avec le réservoir plein. Après environ une heure d'autoroute (freeway 5), je me suis dit que j'ai le temps de faire les chemins de campagne. J'ai pris la première sortie et j'ai changé la configuration du GPS pour qu'il me fasse éviter les autoroutes. Quel choix judicieux! Pour environ 30 minutes de plus (temps de route estimé), j'ai fait plein de petites routes bordées de beaux paysages (pas les Rocheuses, mais bon), ayant des courbes et traversant des villes/villages. C'est ce que je vais faire à l'avenir...
Autre changement: je prends une pause de 10-15 minute à chaque heure et demie environ. Ça fait une grosse différence à la fin de la journée.
Vers 17h30 j'étais rendu à Portland. Je commençait à avoir faim. Sur mon chemin vers une chambre, la lumière d'essence c'est allumée pour la première fois: 290,7 km! C'est tout un record. Je sais que j'ai roulé moins vite (limites entre 40 et 55 hors des villes au lieu de 60 ou 70 constamment) mais tout de même! La tourette au garage a fait du bien... N'ayant pas le goût de rouler en soirée, je me suis trouvé une chambre... sans même faire le plein: 320.3 km! Woohoo! J'ai vidé mon bidon (comme je fais toujours question de ne pas l'avoir plein dans la chambre), je peux donc faire facilement 100 km avant d'arrêter pour de l'essence demain. : p

Au menu du 6 août: la 84 vers SLC (http://tinyurl.com/33t5bj). Je devrais arrêter à quelque part sur le chemin....

À bientôt,

JP

lundi 5 mai 2008

De presqu'un océan à l'autre 6/13

Sujet: La monture
Date: Mercredi 1er août 2007 1:05:35

Salut!

Je me suis rendu compte que je ne vous ai pas fait de suivis sur son état.

Si ma mémoire est bonne, la dernière chose que j'ai écrite à son sujet est qu'elle serait probablement due pour un ajustement des valves ce qui expliquerait la perte de puissance et l'augmentation de sa consommation.

Je crois que la réalité est toute autre... Elle s'est grandement ragaillardi et a cesser de boire excessivement dès la fin des plaines. Je déduis donc qu'elle s'emmerdait elle aussi. Je suis déçu de voir qu'elle a voulu noyer son ennuis en buvant mais je suis surtout content que ce ne soit que temporaire. Sérieusement, c'est probablement une question de densité de l'air due à la chaleur.

Dimanche, je consulte le site d'Honda (US, pas Canada, il y a beaucoup plus d'information et d'outils sur le 1er) et je vois que, effectivement, l'entretient de 16000 miles comprend, entre autre, l'ajustement des valves. Je devrai donc laisser la moto au garage au moins 24h, sinon deux jours. Par après, en consultant la liste des concessionnaires de moto Honda du coin, j'apprends qu'ils sont tous fermés les lundis. Je devrai donc attendre à mardi avant d'appeler...

Nous sommes maintenant mardi.
Le plan est que Reijo (mon ami et collègue local) me suive, je laisse la moto et nous revenons au bureau, le tout un peu après notre heure de dîner (vive les horaires flexibles et, puisque je peux recevoir des appels en moto (http://www.interbike.ca/interphone.html), c'est pas mal comme si je ne quittais pas).
J'appelle le premier à Seattle qui m'apprend qu'il ne peut pas finir l'entretien avant la semaine prochaine. Le deuxième me parle de mardi. Ouin. Je demande à Reijo quelle ville est la moins loin, question d'ordonner mes prochains appels. Issaquah est juste à côté, Rendon pas si pire et le restant commence à être trop loin. Lorsque le commis d'Issaquah me dit pas avant vendredi le 9, la panique commence à s'immiscer sournoisement dans mes pensées. Que vais-je faire ici sans moto jusqu'à mardi? Le coin est beau, mais à pied... Heureusement, celui de Rendon peut me la sortir pour vendredi. Ouf! Je suis quand même sans moto d'ici là mais c'est beaucoup mieux. Nous arrivons après 20 minutes de trafic (c'est à 10 miles d'ici). Ils vont faire l'entretien, installer la béquille centrale et la nettoyer (5000 km de bibittes...). Un souci de moins!

Pédestrement vôtre,

JP

lundi 28 avril 2008

De presqu'un océan à l'autre 5/13

Sujet: LA journée et la fin d'étape (Bellevue, 5126.8 km)
Date: Lundi 30 juillet 2007 1:51:47

Bonsoir à tous!

Tout d'abord, LA journée...

Delta (1113,2 km)

Départ de l'hôtel à Calgary vers 9h. Direction: Blackfoot Motorcycle Ltd. 10 minutes plus tard, belle surprise, la place a l'air professionnel. C'est une grosse bâtisse moderne, pas un garage de fond de cours. Cependant, il y a beaucoup de motards attendant dehors... Pendant que je fais la file à l'intérieur, j'entends les préposés dirent aux clients que leur moto sera prête vers 14h, 15h, 16h... hum... À mon tour, je me fais dire qu'il n'y a pas de problème, ils peuvent me faire mon changement d'huile pour 14h. En jasant avec un mécano qui s'adonnait à être là, il me dit que l'entretient dû sur la moto comprend un ajustement des valves (ce qui est vrai, j'ai vérifié tantôt) et c'est ce qui expliquerait la perte de puissance et l'augmentation de la consommation. Bonne nouvelle! Pour faire cela, il faut que le moteur soit froid donc pas avant 24h... On est samedi, ils sont fermés le dimanche, ça irait à lundi. Il me dit qu'il n'y a pas de problème à continuer sur la vieille huile, mais pour les valves... N'ayant pas vraiment le choix, je repars en espérant qu'elle tough la run jusqu'à Bellevue.

Pas longtemps après être sorti de Calgary, les montagnes se pointent à l'horizon. Flashback: on jurerait une version plus réaliste de Rad Racer. C'est capoté. La grande plaine avec la route qui tourne et les montagnes en arrière-plan. Je suis certain que Hironobu Sakaguchi a pris la vu de Calgary pour le stage 6. Certain.

30 minutes plus tard, la route commence à se faufiler à travers les immenses tas de roche dont les sommets sont tous dénudés et parfois même recouverts de neige par endroit. Très impressionnant. C'est vraiment beau et surtout, surtout, différent des câlices de plaines monotones, rectilignes et sans relief. Quel soulagement. Et ça ne fait que commencer... La route est toujours à deux voies, ce qui me permet de ne pas rouler trop vite (il y a plein de tentes roulottes qui se trainent de toute façon) et d'admirer le paysage. Puis, 15 minutes plus tard, la limite de vitesse diminue par deux fois et la route s'élargis à environ 8 voies... on dirait un poste de péage... et oui, l'entrée du parc de Banff n'est pas gratuite et je n'ai plus un rond sur moi... Heureusement, pour une fois une installation gouvernementale est moindrement moderne et ils acceptent Visa. Visa, ça va! La route tombe à une voie et sans terreplein mais les montagnes sont de plus en plus éblouissantes, ayant de plus en plus de neige. Un régal visuel. Les sommets donnent le goût de bifurquer de la route, grimper la montagne et d'aller se battre contre un mouflon tout en haut pour une canette de Montain Dew. Sérieusement, l'air est tellement limpide que tout semble proche.
L'eau du court d'eau que longe la route passé Banff est d'un vert pas naturel. Ne pas avoir su que le lac Louise est de cette couleur, j'aurais crié à la pollution. Mère Nature a déjà fait du LSD, je suis prêt à gager... Passé Lac Louise (c'est une ville aussi. Il y a plein de villes dans le parc, ce qui m'a semblé bizarre. Sont-elles gérées par le gouvernement? Il y a-t-il des conseils municipaux?), du brun s'ajoute au vert-pas-naturel-mais-qui-l'est-finalement pour donner un couleur digne des années 70. Du LSD, je suis sûr. La route est sinueuse à souhait. Il y a eu un droit d'environ deux km: j'ai fait un souhait...
Le trip routier dure jusqu'à Revelstoke. Les montagnes deviennent plus douces, la chaleur accablante est de retour, le dîner était plutôt moyen (y'a juste des fast food!) et la route moins sinueuse. Le trafic, qui jusque là ne me dérangeait point, commence à être pesant. J'ai chaud, je veux rouler au moins à la vitesse permise. Damnées tentes roulottes...
Ça se poursuit ainsi avec un paysage rappelant le midwest américain (du moins ce qu'on en voit des films) jusqu'à un peu passé Kamloops (fondée par un fan de Fruit Loops? Non mais sérieux, c'est quoi ce nom là? Ok maman, je fouille un peu... "Kamloops" is the anglicized version of the Shuswap word "Tk'emlups", meaning 'meeting of the waters'. Et un mystère de moins... ; )) où l'autoroute se divise en deux (je vous ai fait relire le début de la phrase, hen? : p). Je décide de prendre le long chemin par la 1 (je veux faire la transcanadienne le plus possible et le GPS me conseil ce chemin, pensant probablement que la 5 est encore en construction, comme quand il affichait que je roulais en plein champs au Manitoba). Quel choix judicieux! La route est presque déserte (vive la 5!), le paysage, sans être celui du début, est quand même beau, c'est des zones de 90 à 110 sauf quelques rares exceptions et le trajet... le trajet... à faire bander Fernand Gignac (maman, papa, Monique et surtout M. Alex C. mon adoré propriétaire, mille pardons, je n'écrirai plus de vulgarité, vous pouvez continuer à lire mes écrits). Il y a des courbes presque partout, c'est majoritairement à deux voies donc jamais d'attente derrière quelqu'un et, passé Cache Creek (ça tellement, mais tellement l'air d'un trou...) la route se met à suivre le cours d'eau... je n'ai jamais vu un route aussi tripante. C'est pas des jokes, il y a des courbes avec une vitesse recommandée de 40 km/h... dans une zone de 100... je chantais, criais, souriais à m'en faire sécher les dents. Tanné un peu des courbes? (Je ne vois pas comment c'est possible, mais bon...) Il y a aussi des tunnels! Chose ironique: le paradis de la moto passe par le Hell's Gate Tunnel... hum... Tanné des tunnels aussi? Regarde le chemin de fer en bas de l'autre côté! Il passe par des tunnels semi-fermés creusés à même la roche et il y a plusieurs trains qui y passent. Il faut que je refasse cette route un jour. Je pense sérieusement faire un détour sur mon chemin du retour...
Comme j'arrive à Hope (ou la fin de la route du paradis, l'ironie est partout ici... de noms de route comme Hope-Flood... "Espoir d'inondation"? Voyons donc!), la route redevient normale, la température est tombée pas mal, j'arrête donc pour mettre le setup de nuit (pants, visière non teintée, polar et gants longs). Le soleil se couche comme je repars. Timing parfait pour conclure la ride parfaite.
Après deux heures d'autoroutes, j'arrive enfin à Vancouver. Premier hôtel: complet. J'en sélectionne un deuxième sur le GPS: 10 km de plus, y'a rien là. Ah bin, tiens donc! C'est au centre-ville. Passionnant! Des bouchons de circulation partout! Évidemment, tout ça pour rien, le 2e est complet aussi. Le gentil commis, après plusieurs demandes formulées de différentes façons (j'étais vraiment fatigué donc mon anglais devait être boiteux, mais quand même...) accepte cordialement de téléphoner à un autre hôtel. Il appelle donc celui de son choix il m'apprend le premier que j'ai visité n'a plus de chambre disponible. Merci monsieur! Désolé de vous avoir déranger dans la lecture de votre journal qui est après tout, j'en suis sûr, votre tâche principale. Je suis vraiment passé à deux doigts de lui dire "thanks for nothing, a-hole" mais ça n'aurait rien changé... Ça m'a pris environ 40 minutes pour ressortir de la ville. Un évènement quelconque devait venir de se terminer, c'était complètement bouché. À un troisième hôtel, à Richmond cette fois, le commis m'offre de m'installer dans une salle d'exercice puisque tout est complet partout. Je suis fatigué mais pas à ce point... Un quatrième pas trop loin n'a plus de chambre non plus. Je décide donc de me diriger vers les ÉU et d'essayer de trouver un logis sur la route. Je trouve finalement à Delta, après plus 1h30 après mon arrivée à Vancouver. Je suis sur la route depuis 8h30, heure du Pacifique et j'ai finalement trouvé une chambre vers minuit et demi. Toute une journée. Je me couche vers 1h15, épuisé comme je l'ai rarement été.


Bellevue (214,6 km)

Premier évènement de la journée: un appel à 6h30 d'une gentille demoiselle du département de fraudes de Visa. Elle "m'apprend" qu'il y a beaucoup de transactions d'essence et d'hôtel chargées dernièrement sur ma carte. Fait bizarre, les montants d'essence son fréquent mais peu élevés. C'est normal que je lui dis, je suis en moto. Après avoir vérifié avec moi *toutes* mes transactions (à 6h30 du matin...) elle me dit qu'elle réactive ma carte. Heureusement qu'ils m'ont rejoint... Après avoir raccroché, je me souviens que j'ai étendu l'assurance voyage de ma carte de crédit... c'est peut-être parce que je planifiais voyager? Allo? Communication interdépartementale?
N'ayant que 227 km à faire, je me permets de partir un peu passé 11h. Le ciel est gris et la température est assez fraîche. J'ajoute même des couches lors d'un arrêt en cour de route.
J'arrive à Bellevue vers 16h30. La dame à la réception ne trouve pas de réservation à mon nom. Je devais arriver seulement mardi mais la réservation devrait déjà être là... Je prends une chambre jusqu'à demain en attendant de trouver ce qui se passe. Première chose que je fais après m'être installé un minimum: emails de la job. 327. En regardant les titres en diagonal, je me rappelle que notre assistante administrative a quitté la semaine passée... Un des emails à propos de son départ mentionne que, le temps de la remplacer, il faut parler de nos réservations hôtelières avec notre manager et de les faire soi-même... bon. Je vais vérifier le tout demain.

Je ne pense pas écrire cette semaine; je vais travailler... La moto est due pour un super tune up. Je pense repartir dimanche.

À bientôt,

JP

mardi 15 avril 2008

De presqu'un océan à l'autre 4/13

Sujet: Les Plaines... c'est plat (Calgary 3799 km)
Date: Samedi 28 juillet 2007 00:59:02

Bonsoir!

Je suis maintenant à Calgary après un 812.3 km supplémentaires.

La journée fut longue et difficile. Pourtant elle a bien commencé...
Réveil à 6h30 et départ à 9h, exactement comme j'aimerais que ça soit à chaque jour. La température était un peu fraîche mais je suis resté sur le mesh sachant très bien que ça allait se réchauffer...
Malgré les vaches beaucoup plus nombreuses et même quelques chevaux, des collines intéressantes (sans qu'elles vaillent le détour), la route a quand même été longue et ennuyante.
De plus, la chaleur rend la moto inconfortable (je colle sur le siège) et elle fut accablante de vers 10h jusqu'à mon arrivée. Long longtemps.
Pour couronner le tout, la moto consomme beaucoup plus qu'à l'habitude. Il faut dire qu'il vente pas à peu près en Saskatchewan (fait bizarre, le vent tombe presque complètement à la frontière de l'Alberta... est-ce la raison de son emplacement?). Si ce n'avait pas été de la chaleur, j'aurais pu me croire sur la 138 passé Havre-St-Pierre. D'ailleurs, je n'ai pas vu de boeuf avec des cornes... :-p
Je disais donc que j'ai fait en moyenne 60 km de moins par plein et qu'elle a moins de reprise (pas de commentaire Oli). Ça m'a rappelé la fois où j'ai essayer de délayer le changement d'huile... Je crois donc qu'elle est due. Bon timing, j'ai plus de 1000 kilos à faire demain et c'est samedi. grrr La bonne nouvelle c'est qu'il y a trois concessionnaires Honda ici et que leur département de service est ouvert demain. Je me croise les doigts pour pouvoir passer de bonne heure demain matin... Je n'ai pas vraiment le goût de faire 1300 km de plus avec la vieille huile et surtout l'inquiétude qu'il arrive quelque chose.
L'évènement de la journée fut trois courbes de suite... j'ai fait un voeu tellement c'est inhabituel. Sinon... un chevreuil mort sur le bord de la route. C'est pas mal ça.
Le vent et la chaleur m'ont complètement épuisé et en plus j'ai gossé une bonne heure pour me trouvé une chambre, c'est complet partout.

Finalement, une journée à oublier...

Demain, les Rocheuses! Et, espérons-le, un changement d'huile.
Vacouver: 1060 km
Ne voulant pas conduire de soir (ça devrait être le plus beau paysage...), je risque d'arrêter avant... c'est à voir...

Fatiguement vôtre,

JP

mercredi 9 avril 2008

De presqu'un océan à l'autre 3/13

Sujet: Encore et encore... (Regina, 2986.7 km)
Date: Jeudi le 26 juillet 2007 23:42:14

Bonsoir à tous,

Je suis maintenant 568,9 km plus loin, à Regina, Saskatchewan.

Le départ fut assez tard, passé 10h30. Ayant une petite journée de prévu, j'ai pris le temps de manger un bon déjeûner avant de partir.
L'autoroute 1 est à contresens pour tout le Manitoba ou presque et aussi au début de la Saskatchewan (malgré qu'ils sont en plein travaux pour la rendre à 4 voies séparées pas un terreplein). Le bitume du Québec n'a rien à envier au reste du Canada, sauf l'Ontario (et encore pas de beaucoup). Cependant nous sommes les seul (de ce que j'ai vu à date) à avoir routes nos autoroutes majeures à 4 voies et surtout avec des viaducs. C'est bizarre de voir des chemins croisant la route et parfois même des lumières...
Je suis maintenant dans les Plaines, pour de vrai. C'est long et plat. Prenez la 20, gardez que les bouts sans relief et sans courbe, entourer le tout de champs immenses et vous aurez une bonne idée de ce que ça a l'air. Au moins la limite est de 110... sauf aux intersections où c'est suggéré 80 et la même vitesse mais obligatoire avant et après une lumière (sur une autoroute, oui oui). Je n'ai vu des vaches qu'une seule fois aujourd'hui, il n'y a presque pas de trafic, pas grand chose à voir sauf des champs et quelques arbres, le ciel est sans nuage... Je pensais sérieusement à me parler, question de mettre un peu d'attrait.
N'ayant aucune distraction, le mal de bas de dos, de cou et de poignet droit (qui doit toujours tenir la poignée) se font constamment sentir. Au moins la température et plus fraîche et sec, donc très confortable.
Le moment fort de la journée fut un capuccino glacé dans un bled perdu (comme tout municipalité sauf Regina). Que d'aventures!
Je suis très content d'être arrivé tôt, il est 21h40 (j'ai encore gagné une heure!) et je vais pouvoir me coucher sous peu, donc départ de bonne heure demain.
Il va falloir que je trouve un magasin de moto, j'ai fini ma cire à chaine (elle doit être lubrifié au 500 km). Passionnant! : p

Demain: Calgary, 760 km (je pensais peut-être passer plus au sud, mais cela semble n'être que des chemins de campagne et je n'ai pas beaucoup de temps...).

Je pense à vous (j'ai rien d'autre à faire ; p),

JP

mercredi 2 avril 2008

De presqu'un océan à l'autre 2/13

Désolé pour le retard, ma vie est plutôt occupée ces temps-ci...

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Sujet: Et ça continue... (Winnipeg, 2417.8 km)
Date: Jeudi le 26 juillet 2007 2:44:54


Bonsoir, bonne nuit, bon matin et/ou bonjour groupe,

Après une heure de gossage sur la connexion, une autre de rattrapage de email, facebook, etc., je vous écris enfin.

Tout d'abord, je me dois d'ajouter quelques détails malencontreusement oubliés:

1. Il fait chaud à Ottawa! Je suis habitué à ce que la température s'élève d'environ 1 degré dans les grandes villes, mais Ottawa c'était probablement pas loin de 5. C'est passé de "juste parfait" à "trop chaud" en une minute. Impressionnant.

2. La première chose qu'on voit de Sudbury sont les grandes cheminée vomissant une fumée blanche d'une épaisseur d'excellent qualité. Quelques minutes plus tard se joint l'odeur, presque celle de Baie-Comeau.
"Les grandes cheminées
Éternelles comme l'enfer;
Quand le gaz m'a pogné
Chu v'nu tout à l'envers.
"

Bon, la suite maintenant...

Thunder Bay (1026.4 km)

Passé Sault Ste Marie, le paysage s'améliore. Entre autre, le Parc du Lac Supérieur est assez intéressant. Rien pour déclassé le Québec, mais beaucoup mieux que la veille.
Le ciel est vraiment impressionnant. À un certain point, j'avais l'impression d'être à l'intérieur d'un matelas gonflable géant. Capoté!
Mon idée originale était d'arrêter à quelque part entre SSM et Thunder Bay mais il n'y a vraiment rien, je décide donc de pousser. Le GPS me dit que je devrait arriver vers 21h30 et il a habituellement raison (sauf si je prends des pauses).
En fin d'après midi j'ai commencé à suivre un cowboy (pas de chapeau rose cependant, juste une casquette noire) conduisant un gros Dodge avec un 4 roues dans la boîte (je l'ai vu pas mal toute la journée.. je le rattrapais, il faisait de même... on se serait presque dit dans Duel mais sans l'animosité) qui lui-même suivait un mini-van qui avait un très bon rythme (je crois que je viens de battre mon record de la phrase la plus longue...). Complètement absorbé par la route, je remarque soudainement que ma lumière d'essence est allumée suite à un manque de puissance du moteur. Pas grave, il ne suffit que de passer à la réserve. Ah bien, tient donc, que c'est amusant! Elle est déjà sur la réserve... Câlice. Panne d'essence. J'ai passé la dernière station il y a environ 30 minutes... GPS, ô gentil GPS, dis-moi qu'il y a en a une proche... La dernière est à 46 km et la prochaine à 31... recâlice. Pendant que je pousse la moto vers un endroit sécuritaire pour la laisser pendant que je vais me taper quelques heures de marche, un bon samaritain fait demi tour. Après lui avoir expliquer que je n'ai plus d'essence comme un beau jambon, il me dit qu'il va m'amener à la prochaine station. Il me conte par le fait même qu'il a sauté sa transmission il n.y a pas longtemps et qu'il comprend comment je doit me sentir. Sa transmission, ça ne devait pas être autant de sa faute.. mais bon. J'embarque dans pickup (un autre Dodge, ils n'aiment pas économiser sur l'essence ici?). La "blonde" du gars se tasse pour me laisser une place... Ok, la fille: accent d'Europe de l'est gros comme le bras, grosse comme un poux, supposément norvégienne... et lui donne un gourde. À bien y penser ça sent un peu l'alcool dans la cabine... hum... Mais bon, le gars conduit plutôt lentement (la transmission est réparée temporairement) mais en ligne droite et je me sens quand même en sécurité, ils sont super gentils. 10 minutes plus tard nous arrivons à la station. J'achète un bidon (10$! Gang de voleurs) et je le remplie (donc environ 18$ pour 7 litres et son contenant). Je remercie le gars mais il tiens à me ramener. Difficile de dire non. Sur le chemin du retour, je commence à me dire qu'on ne devrait plus être loin, mais je ne vois toujours pas la moto... Comme la panique est sur le bord de presque peut-être commencer à prendre racine, elle apparaît soudainement, m'attendant sagement sur le bord de la route. Après s'être assuré que ma panne était belle et bien réglée, il est reparti en refusant catégoriquement tout argent. Merci énormément Mike et sa blonde-qui-non-non-n'a-pas-l'air-d'une-épouse-d'un-catalogue-d'épouses-d'Europe-de-l'est-du-tout-dont-toutes-mes-excuses-j'ai-oublié-le-nom! Je vous dois une fière chandelle.
Nouveau temps d'arrivé estimé: 22h45. Une heure et quart de perdu. Mais au moins maintenant j'ai un bidon, que je planifiais acheter de toute façon.
Finalement! J'entre dans Thunder Bay à l'heure prédite par le GPS. Premier arrêt: station service. Il est temps de faire le plein (question de la faire d'avance cette fois) mais surtout je ne vois presque plus rien tellement j'ai de cadavres d'insectes sur ma visière. Dommage que je n'aille pas de caméra, je n'ai jamais vu ça avant.
Une fois cela fait: une place pour coucher. Le Comfort Inn est complet, je roule donc un peu plus (en voyant très bien maintenant, que c'est merveilleux!) jusqu'au Travelodge. Il ne leur reste que des chambres fumeur. Mais bon, un lit c'est un lit. Internet ne fonctionne évidemment pas. De la marde... ahem... qu'à cela ne tienne, en me couchant tout de suite, je risque de pouvoir partir pas trop tard et tout écrire demain soir. Je me couche donc, moins magané que j'aurais pensé.


Winnipeg (711.4 km)

Je pars vers 10h30 bien reposé. La température est relativement fraîche, je garde donc la partie extérieure de mon manteau. À midi, j'arrête pour nourrir la moto et le motard et surtout pour enlever une couche. Il faut chaud!
La route dévale sans histoire sous un soleil de plomb. Fait curieux: je vois beaucoup plus de plaques d'Alberta que du Manitoba. Je n'ai aucune idée pourquoi.
Vers 18h, je dois faire une pause car je suis à l'orée d'un coup de chaleur. Le Timotton de Kenora n'a pas de Capuccino Glacée! La machine est défectueuse! Moi qui en rêvais depuis des heures... Je me suis donc contenté d'un petit Coke et d'un grand verre d'eau.
30 minutes avant Winnipeg, une auto immatriculée du Québec me dépasse à probablement 140... c'est vrai qu'on roule vite. Ici ça roule à 120 max dans les zones de 100...
15 minutes plus tard, je reçois les premières gouttes du voyage. Stock de pluie? Pas stock de pluie? Après quelques gouttes plus groupées, je décidé d'arrêter pour m'imperméabiliser. J'en recevrai finalement juste assez pour le justifier.
L'arrivée au Best Western se fait vers 19h30, excellent! Première étape: douche! J'ai jamais eu aussi chaud en moto. Finalement, après un bon souper (Fort Garry Dark Ale: à essayer!), du taponnage avec la connexion (&%?%$?$%/&%?%), 32 nouveaux messages et la rédaction de ce court (*tousse* *tousse*) récit, je me couche enfin! La bonne nouvelle: j'ai gagné une heure. Je suis maintenant à l'heure centrale de l'est...

Les prochains jours:
Régina 571 km
Calgary 760 km
Vancouver 971 km
Bellevue 227 km

Je vais probablement arrêter avant Vancouver... je verrai bien.


Merci pour tous vos messages, c'est très apprécié.


Routement vôtre,

JP

lundi 17 mars 2008

De presqu'un océan à l'autre 1/13

Bienvenue encore une fois!

Maintenant que le récit de la Côte Nord et la Gaspésie est terminé, je vais maintenant publier celui de mon voyage à Bellevue, Washington.

Sans plus de préambule...

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Sujet: Et c'est parti... (Sudbury, Ontario, 680 km)
Date: Mardi le 24 juillet 2007 00:05:52

Bonsoir à tous,

Premièrement, félicitation à tout ceux qui ont lu mon premier mail assez attentivement pour remarquer que je m'en vais bien sur la côte ouest et non est. Je sais maintenant qui lit avec attention ce que j'écris. Ahem. Et, oui, j'ai un GPS.

Sans plus tarder...

Après multiples contre-temps (ah oui! ça... ah oui! ça aussi... j'allais oublié! etc., etc., etc.) je fini par finir de finalement partir vers midi.

Il n'y a pas grand chose à dire sur la route au Québec... à part un petit bout fort intéressant à la séparation de la 40. Grand merci pour l'information, ce fut presque autant apprécié que la note (c'est normal que vous ne compreniez pas ;-) ).

L'Ontario, quant à elle, est très... ontarienne. Ça ressemble beaucoup au Québec à part le nombre surprenant de pancartes indiquant la direction de ce dernier... message?
J'ai appris qu'il n'y a pas que chez nous où il n'y a que deux saisons... il y a de la construction partout ici aussi. "Construction on the next 27 km". Suis-je sur la Côte Nord anglophone?

Étant parti tard, je n'ai presque pas pris de breaks: 40 minutes pour dîner (à 13h) et deux fois 5 minutes après avoir nourri la moto. J'ai calculé en roulant... je doit faire entre 700 et 800 km par jour pour me rendre à temps. Pas de zigonage!

Les derniers 100 km se sont fait en bonne partie assis sur le banc passager, question de changer le mal de place. Effectivement, le popotin, le dos, les épeules, les poignets et les mains "commençaient" à être souffrants. Il était temps d'arriver.

La délivrance fut vers 20h30. Un Comfort Inn avec un connexion sans fil qui se réinitialise au 5-10 minutes. Ahem.

Après un super souper au Boston Pizza (laisser tomber les côtes levées: un tier de rack et elles sont plutôt moyennes), 2 messages de Windows m'avertissant que le nouveau périphérique USB n'a pas été testé avec XP, ce qui peut tout fucker (s't'une souris! La bonne vieille Optical Mouse de Logitech! Voyons donc! Ça marchait avec Windows 3.11!), un débat avec leur super réseau sans fil (il n'y a pas trop d'ironie qui a dégouliné?), je peux finalement vous écrire, regarder mon trajet de demain et me coucher.

En passant (surtout pour Oli), ma roue avant ne vibre plus. Ça devait être le vieux pneu...

Anick, peux-tu demander à Dan c'est quoi les X blancs peinturés un peu partout sur les routes ontariennes? Et envoies-moi son adresse et celle d'Isa s'ils veulent être sur la liste d'envoi. Merci!

Demain: idéalement Thunder Bay (1021 km! c'est long l'Ontario! 1600km avant Winnipeg! Et moi qui ne me peux plus d'enfin voir des vaches et des silos! En plus, la 17 fait énormément pensé à la 138...), de façon réaliste probablement 200 km avant TB.

À bientôt,

JP

lundi 10 mars 2008

Côte Nord et Gaspésie 3 de 3

Sujet: La fin
Date: Lundi 25 juin 2007 14:29:21


Bonjour groupe!

Voici le récit/résumé de la fin de notre voyage...

2007/06/22 (430 km)

Première étape de la journée: lavage. Nous allons donc dans un des plus beau landromat que j'ai vu. Le beige du béton peinturé des murs se marie superbement avec le beige (tirant un peu vers le gris, usure aidant) du plancher qui, pour sa part, fait ressortir gaiment le beige du plafond. La toilette me rappela un peu celle des Foufs, mais sans l'Art un peu partout. Bref, une joyeuse heure et quart à lire en attendant les fins de cycle. Un gars de la place fort sympathique (il nous a même pas lancé de roche! : p) nous dit que la route du parc (299) que nous pensons peut-être faire n'est pas en très bon état. Cela s'ajoute à la météo plus qu'incertaine et fini de nous convaincre de la garder pour la prochaine fois (mi août cette fois, question d'avoir de meilleurs chances de beau temps et moins d'hypothermie).
Départ vers 11h30.
Nous roulons sous un ciel de "pluvieux" à "ayant quelques percées de soleil".
Premier arrêt digne d'intérêt: Price. Nous prenons une demie heure pour visiter la tombe des grands-parents maternels d'Oli. Je remarque une pierre tombale datée de 1919. En regardant les autres dans le même coin, je me rappelle que l'espérance de vie n'était pas la même à l'époque. Je n'ai pas fait un examen exhaustif mais je n'ai pas vu une pierre datée d'avant 1930 ayant plus de 35 ans entre la naissance et le décès... Troublant, surtout en voyant le pourcentage en bas de 20...
Nous poursuivons notre route quelque peu jusqu'à Mont-Joli pour (enfin!) manger. Nous hésitons entre deux restaurants et optons (grâce aux conseils judissieux d'Oli) pour celui ayant la meilleure mine. Ils ont des donairs sur le menu! Encore un régal! Et le spaghetti aux fruits de mer était bien bon aussi (selon Oli, je n'ai pas pris la peine de goûter, je sais qu'il a un bon palais...). En parlant avec la serveuse (Oli, t'a-t-elle laisser son numéro finalement?) nous apprenons que les donairs ne sont pas un plat de la région mais bien une spécialité de deux restaurants appartenant à la même personne... Le hasard fait bien les choses.
En sortant du restaurant, je vérifie (plus par habitude que par espoir) si mon cellulaire a du service. Surprise! Nous avons retrouver un certain niveau de civilisation! J'en profite pour appeler à LaMalbaie pour annoncer notre présence potentiel question de voir Fred qui était à la pêche lors de notre passage le 16. Marie a tôt fait de nous apprendre que nous venons de rater le dernier traversier Rivière-du-Loup/St-Siméon. Mais à partir de dimanche prochain il en aura un autre à 18h... Il n'y a pas que des avantages à voyager avant la saison... Elle nous apprend aussi qu'ils annoncent 60% de probabilité de précipitations à Québec le lendemain. La St-Jean sur le plaines est moins intéressante...
Nous faisons un bref arrêt à Cacouna pour prendre des photos du ciel où les percées de soleil sont magnifiques.
Dans la cours du Confort Inn de Rivière-du-Loup, j'appelle les gens que je prévoyais possiblement rejoindre à Québec le lendemain. Les prédictions météo assez ordinaires et le trafic que je sais assez lourd dans la capital lors de cette fin de semaine festive nous convainquent de ne pas y aller. Nous décidons aussi de poursuivre notre route puisque c'est sec et que nous ne savons pas ce qu'il fera demain. Nous prévoyons même peut-être pousser jusqu'à Montréal ce soir...
Lors du ravitaillement suivant (ça a soif ces motos là...) nous optons pour la voix de la sagesse et prenons la résolution d'arrêter dormir à Montmagny, prochaine ville "d'importance" avant Québec mais assez loin ce cette dernière pour être épargnée pas la St-Jean.
Nous nous trouvons un motel qui a l'air assez respectable. Juste avant nous une famille de Terre-Neuviens attend aussi pour du service. Une fille à l'air fort seinpathique se pointe finalement pour repartir presqu'en courant disant "don't speak english, don't speak english". Une deuxième (encore plus tétonnante) arrive 2 minutes plus tard et nous donne tous une chambre. Nous avons remarqué un bar dans la même battisse. Nous n'avons pas encore pris une bière que pour le plaisir, hors du cadre d'un repas... Nous allons donc au bar après nous être installés. Je ne sais pas si c'est un critère d'embauche mais toutes les filles du staff à cet endroit on tous une pairesonnalité très généreuse. Après deux petites Bleue, cinq grosses Back Label (ce n'est pas mort avec mon secondaire cette bière?!?), trois shooters et une joyeuse conversation avec Carl, un camionneur de la place encore plus réchauffé que nous, nous retournons nous effondrer dans nos lits vers 2h. Au moins nous en aurons viré une bonne lors de notre voyage.

2007/06/23 (280 km)

Après un 7 heure et demie de sommeil, nous nous levons. Je n'ai presqu'aucune séquelle de la veille (juste soif) et Oli n'a qu'un léger mal de tête. Pas pire pour deux gars qui ne sont plus dans la fleur de la vingtaine... La dame à la réception nous conseil le restaurant du Motel Sur-la-Plage pour déjeûner. Nous suivons donc la 132 jusqu'à Bethier-sur-Mer où nous prenons un très bon déjeûner entourés de sympathiques personnes du 3e âge et d'un couple gai. Nous nous sentons comme chez nous. Mais toute de même une très bonne suggestion malgré l'air un peu bête de la serveuse.
N'ayant plus en tête que de nous retrouver enfin chez nous, nous prenons la 20 pour sauver du temps.
Juste passés Québec, nous apercevons un Ianis d'Amérique tentant de retourner dans son endroit de nidification, Montréal. Nous arrêtons pour jaser avec lui une bonne demie heure sur le bord de l'autoroute. Dommage que nous n'ayons pas de deuxième casque, nous aurions pu le ramener, malgré que ce n'aurait pas été très chaud pour lui en sandale. Nous souhaitons bonne chance à lui et surtout à son pouce et repartons.
Un peu avant Drummondville le Soleil décide finalement de se remontrer le visage. Enfin! Nous avons même chaud lors d'une pause à la halte routière suivante. Il fallait bien qu'on revienne pour voir du beau temps...
Entrée dans la cours arrière vers 17h ou Alex nous attend à bras ouverts et surtout avec une bière. Merci Alex!

Donc après 7 jours et presque 3500 km, nous sommes finalement de retour chez nous. Malgré une Mère Nature peu clémente au niveau météo, c'est avec grand bonheur que nous repensons à ce voyage et nous prévoyons refaire la Gaspésie l'année prochaine. Mais à la mi-août et en une semaine complète cette fois.

Pour ceux qui voudrait voir les photos:
http://www.facebook.com/album.php?aid=6808&l=ac7a1&id=692591746

Merci à tous ceux qui m'ont répondu et j'espère ne pas trop avoir poluer vos boîtes de réception.

À une prochaine,

JP

lundi 3 mars 2008

Côte Nord et Gaspésie 2 de 3

Sujet: La suite
Date: Jeudi 21 juin 2007 22:44:38

Bonsoir tout le monde!
Où en étais-je...?

2007/06/18 (645 km)

Toute une journée...

Nous avons débuté la journée par un excellent déjeûner au Cora où le service fut très chaleureux.
Départ de Sept-Iles vers 11h.
La route est rectiligne est très ennuyante. Curieusement, nous rencontrerons plus de camions de Transport Québec qu'autre chose durant toute la journée.
En chemin, nous voyons une enseigne d'un "spectacle de nudité". Des danseuses? La bâtisse avait l'air d'une maison bien normale... Un mystère de plus au voyage.
Je savais qu'ils font le brouillard dans les caps de Charlevoix, je sais maintenant aussi qu'ils font le vent entre Havre-St-Pierre et Natachquan. C'est incroyable...
Autre chose passé Havre-St-Pierre, la température descendait d'environ un degré au 5 km. Il faisait 8 degrés à Natachquan, le tout agrémenté d'une pluie faible. Pas chaud.
Nous avons finalement atteint Pointe-Parent, la fin de la route asphaltée. Quelle délivrance!
Sur le chemin du retour, nous nous sommes régalés d'un délicieux Subway à Havre-St-Pierre.
Nous sommes finalement arrivés juste après le coucher du soleil à Rivière-au-Tonnerre, au Gîte Chez Marjo.
La dite Marjo et son copin sont fort sympatiques et nous nous réchauffons sur le bord du feu de camp avant un sommeil vraiment mérité.


2007/06/19 (365 km)

La journée débute par un superbe déjeûner chez Marjo (cretons et confitures maison, succulant!).
Elle nous offre même de nous prêter le nécessaire pour laver nos motos, ce que nous avons accepté avec joie.
Selon le copain de Marjo (elle l'appelle bé... un peu trop intime pour moi), nous avons 2h30 de route à faire pour nour rendre à Godbout où nous voulons prendre le traversier pour Matane à 14h. Nous partons un peu avant 11h, nous avons emplement de temps. Une belle journée relaxe en perspective...
Lors d'un arrêt à Sept-Iles pour nourrir les motos et reposer les motards, nous nous rendons compte que Godbout est encore à 132 km à vol d'oiseau... Pas le temps de dîner, nous repartons avec l'intention d'augmenter la cadence question de ne pas rater le bateau.
Après un nombre incroyable de vans et 4, oui 4, arrêts dus à la construction (dont un de plus de 2 minutes, une lumière rouge de plus de deux minutes quand on est pressé, c'est long longtemps), nous arrivons à Godbout à 14h06, juste à temps pour prendre une belle photo du traversier qui vient juste de quitter.
Le restaurant de la place n'ayant pas l'air fameux, nous décidons de pousser jusqu'à Baie-Comeau avant de manger.
En route, nous faisons une escale à la halte routière que nous avions ratée. Très bonne décision. La vue est superbe et la petite marche pour se rendre au sommet fut bénéfique. De toute façon nous n'avons plus faim, notre estomac s'est tanné de nous le dire...
Rendus à Baie-Comeau, nous arrêtons à la Boulerie (lieu du premier french de Nat?) dans le but de, enfin!, nous sustenter. Puisque c'est un bar, la gentille barmaid nous conseille les 3 Barils, juste plus haut dans la côte. Très bonne recommandation. La pizza aux côte levées est vraiment bonne ainsi que les pintes de bière.
Nous prenons finalement le traversier de 20h.
Après un bon 30 minutes d'air marin, nous allons à l'intérieur somnoler le reste de la traversée.
Arrivés à Matane, nous prenons une chambre au Comfort Inn vers 22h30. Ils nous donnent une chambre pour handicapé (message?). Elle est vraiment grande et tout est bas. Je dis en farce à Oli que la réception va nous demander de changer de chambre à cause de l'arrivée de quelqu'un en ayant vraiment besoin. 30 secondes plus tard le téléphone sonne. Oli répond, me regarde d'un air accusateur et raccroche...
- Mon esti tu l'as jinxée, il faut changer de chambre.
- Bin voyons donc, tu me niaises! De toute façon c'ets toi le malchanceux entre nous deux, c'est de ta faute!
Et il me fit un gros sourire... le tabar...
Nous sommes donc allé signer le papier oublié (d'où le téléphone).
Ensuite, Internet à 5$ de l'heure (avec une bonne bière). C'est là que je vous ai écrit pour la première fois.
Dodo à minuit, un autre record!


2007/06/20 (420 km)

Levé à 8h45, le plus tard à date.
Départ de Matane vers 10h sous une fine pluie.
20 minutes plus tard c'est sec mais couvert.
La route 195 entre Matane et Amqui est l'une des plus belles que nous avons faites jusque là.
Rendus à Amqui, nous décidons de repousser notre déjeûner/dînner pour continuer de devancer le mauvais temps.
Erreur de ma part, nous continuons sur la 195 au lieu de prendre la 132.
Au vilage suivant, je me rends compte de mon erreur. Le GPS nous propose de couper par les terres... pourquoi pas.
Après 5 minute de bitume nous tombons dans la gravelle... pour un bon 45 minutes jusqu'à Causapscal où nous retrouvons enfin la 132.
Celle-ci est très intéressante en moto avec de belles vues sur la Matapédia qu'elle longe.
Nous dînons finalement un peu avant Point-de-la-Garde. Je prends un Super Donair sans trop savoir ce que c'est. Très bon choix! Une espèce de petite pizza (sans croûte tout le tour) couverte de laitue, d'oignons et d'une vinaigrette style sousmarin. Délicieux.
Par la suite, la route jusqu'à New Richmond est tout bonnement plate.
Mais entre New Richmond et Percé, les vues sur la Bair des Chaleurs se succèdent et les courbes sont en grand nombre. Si ce n'était pas de la construction au 10 km...
Lors de la traversée d'un de ces sites de contruction, un panneau a sournoisement tenté de m'attaquer pendant que je regardais le beau paysage assis dans une auto en sens inverse. Une maneuvre d'urgence a fait échouer cette vile tentative. Oli la rit encore...
Rendu près de Percé, je passe tout droit devant une halte routière. Oli m'indique de rebrousser chemin. Une chance! Quelle vue sur le rocher percé! Nous en profitons pour appeler Tony (qui a déjà travaillé dans le coin) pour lui demander des nouvelles, bien sûr, et aussi où manger, dormir, etc.
Après quelque difficultés, nous trouvons sont ancienne place de travail (qui s'appelle maintenant La Cage Aux Pêcheurs en passant ; ) ).
Percé est une ville (village) très très très touristique. Ce n'est que des restaurants, motels et magasins. Jolie quand même.
Il y a un beau belvédère donnant sur le rocher.
Nous prenons une chambre au Riotel et décidons d'aller voir le Gargantua avant de tout laisser dans la chambre.
Merci Tony. La vue du Gargantua est stupéfiante. Mais le menu nous inspire plus ou moins.
Nous retournons au motel. Nous découvrons la chambre... elle est presqu'aussi grande que mon appartement. 4 fauteuils, 3 lits, une chaise berçante, un cuisinette...
Nous allons souper à La Maison du Pêcheur. Le meilleur souper du voyage. Même le poisson était bon (je ne peux plus dire que je n'aime pas ça...). Le homard d'Oli était exceptionnel selon ses dires (je peux toujours dire que je n'aime pas les fruits de mer).
Une petite marche sur le quai et un repos bien mérité.

2007/06/21 (je n'ai pas calculé, mais environ 320 km)

Météomédiocre annonce de la pluie toute la journée. Nous nous demandons quoi faire. Nous décidons de partir pour le parc Forillon comme prévu, quitte à corriger en route.
Au départ il pleut légèrement mais ça ne dure pas.
Le parc est très intéressant (quelles courbes! quelles côtes!) malgré le ciel gris.
Nous arrêtons à Gaspé pour dîner sous quelques gouttes.
Au moment de repartir, la pluie nous attrape et elle reste avec nous pour le reste de la journée.
Dommage car la route serait splendide si sèche et la vue... à 5 mètres à gauche (2 mètres à côté de la route) c'est une immense falaise et à 2 mètre à droite c'est l'eau.
Mais il fait froid (10 degré) et il pleut. Nous sommes transits.
Comme si ce n'était pas assez, nous avons à rouler pendant un bon bout dans un brouillard d'uine qualité s'approchant de très près celle de celui de Charlevoix. Nous roulons très prudemment malgré notre désir de prendre une bonne douche chaude.
Nous arrivons finalement à Ste-Anne-des-Monts vers 17h30.
Il n'y a pas d'hotel, donc aucune place offrant un accès Internet et un service de buanderie (nous avons amener du linge pour 5 jours). Nous finissons par choisir le motel ayant la meilleure mine. La douche est salvatrice! Nous dégoulinons, c'est impressionnant. Nous soupons à la salle à manger du motel. Je récidivise avec le poisson (un peu moins bon que l'autre). Souper moyen.
La réceptionniste nous appris l'existence d'un café internet, où je suis présentement. Oli doit ronfler à l'heure qu'il est.
Demain, s'il fait beau, nous allons faire la route du parc (299). Dans le cas contraire, nous irons possiblement voir Berg à LaMalbaie ou encore trouver quelque chose à faire dans le coin. Il va falloir que mon cellulaire ait du service bientôt, je vais avoir besoin de communiquer avec la civilisation...


Désolé pour les fautes, il est rendu trop tard pour que je me relise avec efficacité...

Routement vôtre,

JP

mardi 26 février 2008

Côte Nord et Gaspésie 1 de 3

Salutations à tous!

N'étant (malheureusement?) pas en voyage présentement et puisque certains d'entre vous n'étaient pas dans ma liste de distribution à l'époque, je vais poster ici les messages que j'ai envoyés lors de mes voyages précédents. Je m'excuse d'avance pour ceux qui considèreront ces nouvelles entrées comme du réchauffé. J'espère toutefois que la majorité d'entre vous prendront plaisir à les (re)lire...

Je commence donc par mon premier voyage de moto commenté, celui de la Côte Nord et Gaspésie. Merci à Oli pour sa permission de les rendre grandement (grandement, vraiment?) publiques.

Dernier point, veuillez noter que je ne corrigerai que les phôtes les plus atroces. Certains envois on été rédigés très tard après de longues journées et les erreurs qu'ils comprennent sont, à mes yeux, un élément d'information de plus au récit.

Sans plus tarder...

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Sujet: Le Quebec a 100 a l'heure
Date: Mardi le 19 juin 2007 23:53:44

Bonsoir groupe!

Desole tout le monde pour le pas de nouvelle (oui maman, je suis toujours vivant), nos cellulaires n'ont pas de service et nous n'avons pas reussi a avoir acces au grand Net avant aujourd'hui...

Pour ceux que ca interesse, voici un resume de notre voyage a date.

2007/06/16 (470 km)

Depart de Mtl vers 10h30 apres bien des petits retards et detours.
Nous avons suivit Cowboy (un gars en Matrix avec un chapeau de cowboy en paille rose) pendant un bon bout. Sans dire que nous roulions vite (ahem) nous avons eu une petite frousse lorsque Oli a appercu une police dans ses mirroirs... mais surment pas autant que notre "ami" qui s'est fait suivre un peu plus longtemps. Finalement, de ce qu'on sait, il n'y a pas eu de contravention pour personne...
Arret au Mikes de Trois-Rivieres vers 12:30 (il faut bien mettre quelques details insignifiants pour mettre en valeur les autres...).
Nous avons suivi/precede un couple en moto de Quebec a Beauport (Beaupre? En tout cas, juste avant les caps...). Curieux hazard, nous les avons revus a Baie-St-Paul.
Arrivee a LaMalbaie vers 16h30. Jasette avec Marie (copine de Berg mon ancien coloc, pour ceux qui le connaissent). Visite de la galerie (toujours aussi impressionnant) et un autre bout de jasette avec Marie. Depart vers 18h.
Au kilometre 548 sur la 138, belle bouffe d'air frais (fait chaud!) joyeusement accompagnee d'une agreable odeur de sapinage. Vive la moto!
Arrivee a Baie-Ste-Catherine vers 19h. Nous avons pris une chambre au Motel le Vacancier. La chambre est acceptable pour le prix. La nourriture cependant... Le bacon de mon club goute le vieux mais la poitrine de poulet BBQ d'Oli est bonne. Le beurre, echauffe, attaque sans aucun avertissement Oli. Plus tard je me rend compte que le ketchup m'a accorde le meme traitement.
Les deux chambres voisines sont occupes par 4 motards fort sympathiques (ce qui est la norme pour ce type de personnes formidables ; ) ). Ils reviennent de Pointe-Parent, notre destination pour la Cote Nord.
Je vous passe les details de la chambre, comme un super tele/radio, une jolie couverture en laine bleu bebe (merci Marc pour m'avoir appris cette couleur).


2007/06/17 (453 km)

Depart vers 10h sous une pluie legere.
Sur le traversier (qui nous attentait on aurait dit) du Saguenay, la pluie prend de la force pour nous detremper tout l'avant midi. Bon test pour nos nouveaux sur-gants... quelques details a ajuster...
De Betsiamite a Baie-Commeau, nous avons du croiser chaque agent de la SQ travaillant dans la region...
La pluie nous a quittee un peu avant Baie-Comeau. Nous avons celebre cela avec un vrai bon club chacun au restaurant Bon Matin. Les dejeuners avaient l'air excellent mais j'avais un compte a rendre avec les clubs et Oli est suiveux... : p
Une personne d'un certain age nous confit sont amour viceral pour les gens de Mtl qui se prennent un peu trop pour le nombril du monde... mais nous on est different. Merci madame!
Nous ratons l'entree d'un belvedere prometteur. Peut-etre en revenant, si nous ne prenons pas le traversier a Godbout.
La route est hallucinante jusqu'a Forestville, ou elle devient tellement mais tellement ennuyante.
Arret au Timotton de Port-Cartier pour nous reveiller un peu.
Arrivee a Sept-Iles vers 18h. Nous decidons de nous payer une chambre a l'Hotrel des Gouverneurs. En plus, ils offrent l'acces a une station Internet gratuitement.
Encore plus, au grand plaisir d'Oli, il tiennent des auditions pour une affaire de mode. Il y a du beau monde (mais jeune).
Leur restaurant est bien. L'assiette du chalutier a Oli est de excellente (moules) a wof (petoncles) mais mon carrer d'agneau est excellent.
La dame a la table d'a cote n'a pas de classe, Damnes touristes!
Meme etant tous deux informaticiens, nous n'avons pas reussi a contourner le logiciel de securite nous empechant d'acceder a nos emails... batard et bravo! Ca c'est de la securite....
Leur seche-cheveux est fait vraiment solide. Tout est sec avant de nous coucher.


2007/06/18 (645 km)

Toute une journee!


Mais il ne reste plus de temps (la connexion n'est pas gratuite ici)!

Desole pour les fautes et tout et tout, je n'ai pas pris le temps de me relire.

En esperant que la Gaspesie soit plus technologique,

JP

dimanche 17 février 2008

C'est à mon tour...

Bonjour, bonsoir et/ou bonne nuit à tous,

Et bienvenue dans mon (tout nouveau) coin de la blogosphère. Comme mon profil l'indique, le but premier est de permettre aux gens intéressés à mes récits de voyage de les lire. Je me suis vite rendu compte qu'une liste de distribution n'est efficace que lorsque personne ne s'y ajoute une fois le premier message envoyé...

Bonne lecture!

JP