lundi 17 mars 2008

De presqu'un océan à l'autre 1/13

Bienvenue encore une fois!

Maintenant que le récit de la Côte Nord et la Gaspésie est terminé, je vais maintenant publier celui de mon voyage à Bellevue, Washington.

Sans plus de préambule...

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Sujet: Et c'est parti... (Sudbury, Ontario, 680 km)
Date: Mardi le 24 juillet 2007 00:05:52

Bonsoir à tous,

Premièrement, félicitation à tout ceux qui ont lu mon premier mail assez attentivement pour remarquer que je m'en vais bien sur la côte ouest et non est. Je sais maintenant qui lit avec attention ce que j'écris. Ahem. Et, oui, j'ai un GPS.

Sans plus tarder...

Après multiples contre-temps (ah oui! ça... ah oui! ça aussi... j'allais oublié! etc., etc., etc.) je fini par finir de finalement partir vers midi.

Il n'y a pas grand chose à dire sur la route au Québec... à part un petit bout fort intéressant à la séparation de la 40. Grand merci pour l'information, ce fut presque autant apprécié que la note (c'est normal que vous ne compreniez pas ;-) ).

L'Ontario, quant à elle, est très... ontarienne. Ça ressemble beaucoup au Québec à part le nombre surprenant de pancartes indiquant la direction de ce dernier... message?
J'ai appris qu'il n'y a pas que chez nous où il n'y a que deux saisons... il y a de la construction partout ici aussi. "Construction on the next 27 km". Suis-je sur la Côte Nord anglophone?

Étant parti tard, je n'ai presque pas pris de breaks: 40 minutes pour dîner (à 13h) et deux fois 5 minutes après avoir nourri la moto. J'ai calculé en roulant... je doit faire entre 700 et 800 km par jour pour me rendre à temps. Pas de zigonage!

Les derniers 100 km se sont fait en bonne partie assis sur le banc passager, question de changer le mal de place. Effectivement, le popotin, le dos, les épeules, les poignets et les mains "commençaient" à être souffrants. Il était temps d'arriver.

La délivrance fut vers 20h30. Un Comfort Inn avec un connexion sans fil qui se réinitialise au 5-10 minutes. Ahem.

Après un super souper au Boston Pizza (laisser tomber les côtes levées: un tier de rack et elles sont plutôt moyennes), 2 messages de Windows m'avertissant que le nouveau périphérique USB n'a pas été testé avec XP, ce qui peut tout fucker (s't'une souris! La bonne vieille Optical Mouse de Logitech! Voyons donc! Ça marchait avec Windows 3.11!), un débat avec leur super réseau sans fil (il n'y a pas trop d'ironie qui a dégouliné?), je peux finalement vous écrire, regarder mon trajet de demain et me coucher.

En passant (surtout pour Oli), ma roue avant ne vibre plus. Ça devait être le vieux pneu...

Anick, peux-tu demander à Dan c'est quoi les X blancs peinturés un peu partout sur les routes ontariennes? Et envoies-moi son adresse et celle d'Isa s'ils veulent être sur la liste d'envoi. Merci!

Demain: idéalement Thunder Bay (1021 km! c'est long l'Ontario! 1600km avant Winnipeg! Et moi qui ne me peux plus d'enfin voir des vaches et des silos! En plus, la 17 fait énormément pensé à la 138...), de façon réaliste probablement 200 km avant TB.

À bientôt,

JP

lundi 10 mars 2008

Côte Nord et Gaspésie 3 de 3

Sujet: La fin
Date: Lundi 25 juin 2007 14:29:21


Bonjour groupe!

Voici le récit/résumé de la fin de notre voyage...

2007/06/22 (430 km)

Première étape de la journée: lavage. Nous allons donc dans un des plus beau landromat que j'ai vu. Le beige du béton peinturé des murs se marie superbement avec le beige (tirant un peu vers le gris, usure aidant) du plancher qui, pour sa part, fait ressortir gaiment le beige du plafond. La toilette me rappela un peu celle des Foufs, mais sans l'Art un peu partout. Bref, une joyeuse heure et quart à lire en attendant les fins de cycle. Un gars de la place fort sympathique (il nous a même pas lancé de roche! : p) nous dit que la route du parc (299) que nous pensons peut-être faire n'est pas en très bon état. Cela s'ajoute à la météo plus qu'incertaine et fini de nous convaincre de la garder pour la prochaine fois (mi août cette fois, question d'avoir de meilleurs chances de beau temps et moins d'hypothermie).
Départ vers 11h30.
Nous roulons sous un ciel de "pluvieux" à "ayant quelques percées de soleil".
Premier arrêt digne d'intérêt: Price. Nous prenons une demie heure pour visiter la tombe des grands-parents maternels d'Oli. Je remarque une pierre tombale datée de 1919. En regardant les autres dans le même coin, je me rappelle que l'espérance de vie n'était pas la même à l'époque. Je n'ai pas fait un examen exhaustif mais je n'ai pas vu une pierre datée d'avant 1930 ayant plus de 35 ans entre la naissance et le décès... Troublant, surtout en voyant le pourcentage en bas de 20...
Nous poursuivons notre route quelque peu jusqu'à Mont-Joli pour (enfin!) manger. Nous hésitons entre deux restaurants et optons (grâce aux conseils judissieux d'Oli) pour celui ayant la meilleure mine. Ils ont des donairs sur le menu! Encore un régal! Et le spaghetti aux fruits de mer était bien bon aussi (selon Oli, je n'ai pas pris la peine de goûter, je sais qu'il a un bon palais...). En parlant avec la serveuse (Oli, t'a-t-elle laisser son numéro finalement?) nous apprenons que les donairs ne sont pas un plat de la région mais bien une spécialité de deux restaurants appartenant à la même personne... Le hasard fait bien les choses.
En sortant du restaurant, je vérifie (plus par habitude que par espoir) si mon cellulaire a du service. Surprise! Nous avons retrouver un certain niveau de civilisation! J'en profite pour appeler à LaMalbaie pour annoncer notre présence potentiel question de voir Fred qui était à la pêche lors de notre passage le 16. Marie a tôt fait de nous apprendre que nous venons de rater le dernier traversier Rivière-du-Loup/St-Siméon. Mais à partir de dimanche prochain il en aura un autre à 18h... Il n'y a pas que des avantages à voyager avant la saison... Elle nous apprend aussi qu'ils annoncent 60% de probabilité de précipitations à Québec le lendemain. La St-Jean sur le plaines est moins intéressante...
Nous faisons un bref arrêt à Cacouna pour prendre des photos du ciel où les percées de soleil sont magnifiques.
Dans la cours du Confort Inn de Rivière-du-Loup, j'appelle les gens que je prévoyais possiblement rejoindre à Québec le lendemain. Les prédictions météo assez ordinaires et le trafic que je sais assez lourd dans la capital lors de cette fin de semaine festive nous convainquent de ne pas y aller. Nous décidons aussi de poursuivre notre route puisque c'est sec et que nous ne savons pas ce qu'il fera demain. Nous prévoyons même peut-être pousser jusqu'à Montréal ce soir...
Lors du ravitaillement suivant (ça a soif ces motos là...) nous optons pour la voix de la sagesse et prenons la résolution d'arrêter dormir à Montmagny, prochaine ville "d'importance" avant Québec mais assez loin ce cette dernière pour être épargnée pas la St-Jean.
Nous nous trouvons un motel qui a l'air assez respectable. Juste avant nous une famille de Terre-Neuviens attend aussi pour du service. Une fille à l'air fort seinpathique se pointe finalement pour repartir presqu'en courant disant "don't speak english, don't speak english". Une deuxième (encore plus tétonnante) arrive 2 minutes plus tard et nous donne tous une chambre. Nous avons remarqué un bar dans la même battisse. Nous n'avons pas encore pris une bière que pour le plaisir, hors du cadre d'un repas... Nous allons donc au bar après nous être installés. Je ne sais pas si c'est un critère d'embauche mais toutes les filles du staff à cet endroit on tous une pairesonnalité très généreuse. Après deux petites Bleue, cinq grosses Back Label (ce n'est pas mort avec mon secondaire cette bière?!?), trois shooters et une joyeuse conversation avec Carl, un camionneur de la place encore plus réchauffé que nous, nous retournons nous effondrer dans nos lits vers 2h. Au moins nous en aurons viré une bonne lors de notre voyage.

2007/06/23 (280 km)

Après un 7 heure et demie de sommeil, nous nous levons. Je n'ai presqu'aucune séquelle de la veille (juste soif) et Oli n'a qu'un léger mal de tête. Pas pire pour deux gars qui ne sont plus dans la fleur de la vingtaine... La dame à la réception nous conseil le restaurant du Motel Sur-la-Plage pour déjeûner. Nous suivons donc la 132 jusqu'à Bethier-sur-Mer où nous prenons un très bon déjeûner entourés de sympathiques personnes du 3e âge et d'un couple gai. Nous nous sentons comme chez nous. Mais toute de même une très bonne suggestion malgré l'air un peu bête de la serveuse.
N'ayant plus en tête que de nous retrouver enfin chez nous, nous prenons la 20 pour sauver du temps.
Juste passés Québec, nous apercevons un Ianis d'Amérique tentant de retourner dans son endroit de nidification, Montréal. Nous arrêtons pour jaser avec lui une bonne demie heure sur le bord de l'autoroute. Dommage que nous n'ayons pas de deuxième casque, nous aurions pu le ramener, malgré que ce n'aurait pas été très chaud pour lui en sandale. Nous souhaitons bonne chance à lui et surtout à son pouce et repartons.
Un peu avant Drummondville le Soleil décide finalement de se remontrer le visage. Enfin! Nous avons même chaud lors d'une pause à la halte routière suivante. Il fallait bien qu'on revienne pour voir du beau temps...
Entrée dans la cours arrière vers 17h ou Alex nous attend à bras ouverts et surtout avec une bière. Merci Alex!

Donc après 7 jours et presque 3500 km, nous sommes finalement de retour chez nous. Malgré une Mère Nature peu clémente au niveau météo, c'est avec grand bonheur que nous repensons à ce voyage et nous prévoyons refaire la Gaspésie l'année prochaine. Mais à la mi-août et en une semaine complète cette fois.

Pour ceux qui voudrait voir les photos:
http://www.facebook.com/album.php?aid=6808&l=ac7a1&id=692591746

Merci à tous ceux qui m'ont répondu et j'espère ne pas trop avoir poluer vos boîtes de réception.

À une prochaine,

JP

lundi 3 mars 2008

Côte Nord et Gaspésie 2 de 3

Sujet: La suite
Date: Jeudi 21 juin 2007 22:44:38

Bonsoir tout le monde!
Où en étais-je...?

2007/06/18 (645 km)

Toute une journée...

Nous avons débuté la journée par un excellent déjeûner au Cora où le service fut très chaleureux.
Départ de Sept-Iles vers 11h.
La route est rectiligne est très ennuyante. Curieusement, nous rencontrerons plus de camions de Transport Québec qu'autre chose durant toute la journée.
En chemin, nous voyons une enseigne d'un "spectacle de nudité". Des danseuses? La bâtisse avait l'air d'une maison bien normale... Un mystère de plus au voyage.
Je savais qu'ils font le brouillard dans les caps de Charlevoix, je sais maintenant aussi qu'ils font le vent entre Havre-St-Pierre et Natachquan. C'est incroyable...
Autre chose passé Havre-St-Pierre, la température descendait d'environ un degré au 5 km. Il faisait 8 degrés à Natachquan, le tout agrémenté d'une pluie faible. Pas chaud.
Nous avons finalement atteint Pointe-Parent, la fin de la route asphaltée. Quelle délivrance!
Sur le chemin du retour, nous nous sommes régalés d'un délicieux Subway à Havre-St-Pierre.
Nous sommes finalement arrivés juste après le coucher du soleil à Rivière-au-Tonnerre, au Gîte Chez Marjo.
La dite Marjo et son copin sont fort sympatiques et nous nous réchauffons sur le bord du feu de camp avant un sommeil vraiment mérité.


2007/06/19 (365 km)

La journée débute par un superbe déjeûner chez Marjo (cretons et confitures maison, succulant!).
Elle nous offre même de nous prêter le nécessaire pour laver nos motos, ce que nous avons accepté avec joie.
Selon le copain de Marjo (elle l'appelle bé... un peu trop intime pour moi), nous avons 2h30 de route à faire pour nour rendre à Godbout où nous voulons prendre le traversier pour Matane à 14h. Nous partons un peu avant 11h, nous avons emplement de temps. Une belle journée relaxe en perspective...
Lors d'un arrêt à Sept-Iles pour nourrir les motos et reposer les motards, nous nous rendons compte que Godbout est encore à 132 km à vol d'oiseau... Pas le temps de dîner, nous repartons avec l'intention d'augmenter la cadence question de ne pas rater le bateau.
Après un nombre incroyable de vans et 4, oui 4, arrêts dus à la construction (dont un de plus de 2 minutes, une lumière rouge de plus de deux minutes quand on est pressé, c'est long longtemps), nous arrivons à Godbout à 14h06, juste à temps pour prendre une belle photo du traversier qui vient juste de quitter.
Le restaurant de la place n'ayant pas l'air fameux, nous décidons de pousser jusqu'à Baie-Comeau avant de manger.
En route, nous faisons une escale à la halte routière que nous avions ratée. Très bonne décision. La vue est superbe et la petite marche pour se rendre au sommet fut bénéfique. De toute façon nous n'avons plus faim, notre estomac s'est tanné de nous le dire...
Rendus à Baie-Comeau, nous arrêtons à la Boulerie (lieu du premier french de Nat?) dans le but de, enfin!, nous sustenter. Puisque c'est un bar, la gentille barmaid nous conseille les 3 Barils, juste plus haut dans la côte. Très bonne recommandation. La pizza aux côte levées est vraiment bonne ainsi que les pintes de bière.
Nous prenons finalement le traversier de 20h.
Après un bon 30 minutes d'air marin, nous allons à l'intérieur somnoler le reste de la traversée.
Arrivés à Matane, nous prenons une chambre au Comfort Inn vers 22h30. Ils nous donnent une chambre pour handicapé (message?). Elle est vraiment grande et tout est bas. Je dis en farce à Oli que la réception va nous demander de changer de chambre à cause de l'arrivée de quelqu'un en ayant vraiment besoin. 30 secondes plus tard le téléphone sonne. Oli répond, me regarde d'un air accusateur et raccroche...
- Mon esti tu l'as jinxée, il faut changer de chambre.
- Bin voyons donc, tu me niaises! De toute façon c'ets toi le malchanceux entre nous deux, c'est de ta faute!
Et il me fit un gros sourire... le tabar...
Nous sommes donc allé signer le papier oublié (d'où le téléphone).
Ensuite, Internet à 5$ de l'heure (avec une bonne bière). C'est là que je vous ai écrit pour la première fois.
Dodo à minuit, un autre record!


2007/06/20 (420 km)

Levé à 8h45, le plus tard à date.
Départ de Matane vers 10h sous une fine pluie.
20 minutes plus tard c'est sec mais couvert.
La route 195 entre Matane et Amqui est l'une des plus belles que nous avons faites jusque là.
Rendus à Amqui, nous décidons de repousser notre déjeûner/dînner pour continuer de devancer le mauvais temps.
Erreur de ma part, nous continuons sur la 195 au lieu de prendre la 132.
Au vilage suivant, je me rends compte de mon erreur. Le GPS nous propose de couper par les terres... pourquoi pas.
Après 5 minute de bitume nous tombons dans la gravelle... pour un bon 45 minutes jusqu'à Causapscal où nous retrouvons enfin la 132.
Celle-ci est très intéressante en moto avec de belles vues sur la Matapédia qu'elle longe.
Nous dînons finalement un peu avant Point-de-la-Garde. Je prends un Super Donair sans trop savoir ce que c'est. Très bon choix! Une espèce de petite pizza (sans croûte tout le tour) couverte de laitue, d'oignons et d'une vinaigrette style sousmarin. Délicieux.
Par la suite, la route jusqu'à New Richmond est tout bonnement plate.
Mais entre New Richmond et Percé, les vues sur la Bair des Chaleurs se succèdent et les courbes sont en grand nombre. Si ce n'était pas de la construction au 10 km...
Lors de la traversée d'un de ces sites de contruction, un panneau a sournoisement tenté de m'attaquer pendant que je regardais le beau paysage assis dans une auto en sens inverse. Une maneuvre d'urgence a fait échouer cette vile tentative. Oli la rit encore...
Rendu près de Percé, je passe tout droit devant une halte routière. Oli m'indique de rebrousser chemin. Une chance! Quelle vue sur le rocher percé! Nous en profitons pour appeler Tony (qui a déjà travaillé dans le coin) pour lui demander des nouvelles, bien sûr, et aussi où manger, dormir, etc.
Après quelque difficultés, nous trouvons sont ancienne place de travail (qui s'appelle maintenant La Cage Aux Pêcheurs en passant ; ) ).
Percé est une ville (village) très très très touristique. Ce n'est que des restaurants, motels et magasins. Jolie quand même.
Il y a un beau belvédère donnant sur le rocher.
Nous prenons une chambre au Riotel et décidons d'aller voir le Gargantua avant de tout laisser dans la chambre.
Merci Tony. La vue du Gargantua est stupéfiante. Mais le menu nous inspire plus ou moins.
Nous retournons au motel. Nous découvrons la chambre... elle est presqu'aussi grande que mon appartement. 4 fauteuils, 3 lits, une chaise berçante, un cuisinette...
Nous allons souper à La Maison du Pêcheur. Le meilleur souper du voyage. Même le poisson était bon (je ne peux plus dire que je n'aime pas ça...). Le homard d'Oli était exceptionnel selon ses dires (je peux toujours dire que je n'aime pas les fruits de mer).
Une petite marche sur le quai et un repos bien mérité.

2007/06/21 (je n'ai pas calculé, mais environ 320 km)

Météomédiocre annonce de la pluie toute la journée. Nous nous demandons quoi faire. Nous décidons de partir pour le parc Forillon comme prévu, quitte à corriger en route.
Au départ il pleut légèrement mais ça ne dure pas.
Le parc est très intéressant (quelles courbes! quelles côtes!) malgré le ciel gris.
Nous arrêtons à Gaspé pour dîner sous quelques gouttes.
Au moment de repartir, la pluie nous attrape et elle reste avec nous pour le reste de la journée.
Dommage car la route serait splendide si sèche et la vue... à 5 mètres à gauche (2 mètres à côté de la route) c'est une immense falaise et à 2 mètre à droite c'est l'eau.
Mais il fait froid (10 degré) et il pleut. Nous sommes transits.
Comme si ce n'était pas assez, nous avons à rouler pendant un bon bout dans un brouillard d'uine qualité s'approchant de très près celle de celui de Charlevoix. Nous roulons très prudemment malgré notre désir de prendre une bonne douche chaude.
Nous arrivons finalement à Ste-Anne-des-Monts vers 17h30.
Il n'y a pas d'hotel, donc aucune place offrant un accès Internet et un service de buanderie (nous avons amener du linge pour 5 jours). Nous finissons par choisir le motel ayant la meilleure mine. La douche est salvatrice! Nous dégoulinons, c'est impressionnant. Nous soupons à la salle à manger du motel. Je récidivise avec le poisson (un peu moins bon que l'autre). Souper moyen.
La réceptionniste nous appris l'existence d'un café internet, où je suis présentement. Oli doit ronfler à l'heure qu'il est.
Demain, s'il fait beau, nous allons faire la route du parc (299). Dans le cas contraire, nous irons possiblement voir Berg à LaMalbaie ou encore trouver quelque chose à faire dans le coin. Il va falloir que mon cellulaire ait du service bientôt, je vais avoir besoin de communiquer avec la civilisation...


Désolé pour les fautes, il est rendu trop tard pour que je me relise avec efficacité...

Routement vôtre,

JP