dimanche 7 septembre 2025

2025-09-03 : Lac Orford

N’ayant pas roulé le lundi de la fête du Travail, j’ai décidé d’aller travailler en moto et de me tromper de chemin à mon retour, faisant un détour par la halte routière du Lac Orford à Eastman puis de retrouver la bonne voie sur la 116 dans le coin de Richmond.
Après ma journée de travail qui s’est terminée un peu plus tard que prévue (bien entendu), je pars… et me retrouve dans le trafic du pond de Douville. Vive les travaux.
Une fois sur le Grand rand Saint-François, je vois que la prochaine instruction est de prendre l’autoroute 10. Oups, j’ai oublié l’option d’éviter les autoroutes. Bonne chose de m’en être aperçu à temps. Je corrige la chose et poursuis ma route à travers Roxton Pond, Waterloo, etc.
La halte du Lac Orford est bien mais sans plus.


Je repars mais je n’écoute pas Gugule qui me dit de faire demi-tour au rond-point sur la 112 et je prends plutôt la 141. Cependant, je le fais ensuite et tourne sur la rue de la Grande-Coulée et traverse un quartier résidentiel. J’aurais dû continuer sur la 141, mais bon.
En arrivant à Saint-François-Xavier-de-Brompton, il commence à être un peu tard et je sais que la 116 n’a rien d’extraordinaire. Le but était surtout de ne pas revenir par la même route. Je sais que je suis maintenant assez loin de la halte pour que Gugule me fasse passer par ailleurs. J’annule donc la destination bucolique du Tim Horton et sélectionne plutôt mon domicile. Gugule me fait tourner sur la rue de l’Église à Saint-François-Xavier-de-Brompton. Wow! Belle route, beau paysage, des courbes… mais ça devient en gravelle. Pas grave, je suis seul et pas pressé. Mais le soleil, maintenant bas, m’aveugle régulièrement. Il y a quelque fois où je dois rouler (très lentement mais…) sans voir où je vais. Heureusement, il n’arrive rien de fâcheux mais je n’apprécie pas trop mettons.
À Kingsbury, je vois un petit parc à ma droite et décide de m’y arrêté. J’ai besoin d’une pause, il y a une étendu d’eau, un stationnement, etc. Je marche un peu pour avoir un meilleur angle de vue pour une photo et aperçois une roche peinturée sur le muret. Mignon.


Le soleil étant presque couché, je m’arrête au IGA de Valcour (c’est l’épicerie où j’ai le plus souvent été sans entrer dans le bâtiment) pour changer ma visière (une teintée le soir c’est assez moyen) et mettre une pelure de plus, ça s’est refroidi.
J’arrive finalement à la noirceur chez moi vers 20h15. Pas tant de kilomètres mais tout de même  une sortie de presque 4h. Un peu plus long et plus d’aventures que prévu. Mais ça fait quelque chose à écrire!

samedi 23 août 2025

Radisson: 2025-07-18 Deux-Montagnes - Saint-Hyacinthe

Réveil vers 6h20. Hier, mon ami m’a conseillé d’aller prendre un café au restaurant du coin en attendant qu’il se lève. C’est ce que je pars faire vers 7h30. Je crois apercevoir le commerce mais en m’approchant un peu plus, je vois que c’est une école de musique… Il y a un bar-resto à côté mais c’est fermé. De l’autre côté de la rue il y a une place qui semble être un traiteur mais qui pourrait être en plus un restaurant… mais c’est fermé le lundi. Je retourne donc chez mon ami sans caféine mais ça me donne le temps d’écrire presque toute la journée d’hier avant qu’il rejoigne les éveillés. Il me précise que c’est Au jour le jour, le resto-traiteur où ils font d’excellents cafés. Une prochaine fois.
Nous allons manger au Déjeuner A.M. aux promenades Deux-Montagne. C’est toujours aussi bon et généreux.



J’ai l’intention de partir pas trop tard...
Parle parle jase jase… Petite séance photo... 



Je fini par partir vers 15h30!
Je vais chez Alimentation Aubut pour acheter les meilleures épices à steak.
Rose Hill: goûtez l'Aventure


Ensuite, je prends la 3 et ça roule très bien... jusqu'à la 20. Complètement bloquée. Je fini par me rendre sur la 15 sud… il y a du trafic là aussi. Puis le pont Champlain… ça bloque aussi. Bref, j’arrive 18h07 chez moi. Je ne m’ennuie pas Montréal mais vraiment pas.
C’était supposée être petite journée, je suis encore brûlé. Mais je suis de retour chez moi!

113,2 km

Radisson : 2025-08-17 Témiscaming - Deux-Montagnes

Levé vers 5h40. Déjeuner au Restoroute (sympa et pas cher) et départ vers 8h20. Il fait 14°. Je mets ma doublure, mon manteau imperméable et mes gants longs.
Je fais le plein à la sortie de Témiscaming à 1,549.
Je traverse ensuite en Ontario, et roule sur la 63, une belle petite route. Je passe une station-service... 1,344. Mais bon.
Je quitte la 63 et tourne sur la 533. L'asphalte est plutôt vielle et il n'y a pas de ligne sauf dans les courbes. Est-ce que je ferai de la gravelle aujourd'hui? Mais sinon, c'est intéressant comme route et je suis seul dans le bois, il n'y a pas de maison ou quoi que ce soit.
En sortant d'une courbe, je vois deux orignaux à travers le chemin plus loin. Ça semble être une femelle et son petit. Je ralenti au point d'être presque arrêté. La femelle décide que je ne suis pas très intéressant et continue de traverser la route et entre dans le bois à gauche. Le petit reste figé là à me regarder. Puis il semble réaliser que sa mère n'est plus là et part la rejoindre. Je suis content qu'ils m'aient laissé la route sans contestation.
Je croise finalement quelques maisons puis les courbes débutent! Je vois un panneau recommandant une vitesse maximale de 50 km/h (la limite étant de 90) sur 10 km! Il y a trois sections comme cela. C'est une route à refaire si possible, le revêtement est de très bien à correct (pas de gravelle finalement), c'est super tranquille (j'ai rencontré 4-5 autos et environ le même nombre de VTT), le paysage est bien et les courbes géniales. C'est juste un peu loin.
Je prends ensuite la 17 qui est une route principale. Ce n'est pas une autoroute mais pas loin. Le paysage est quand-même bien, c'est un beau coin. J'arrête à une halte pour libéré mon café qui crie freedom (c'est plutôt anglophone à Témiscaming) depuis un petit bout. Les haltes sont très belles (les autres que j'ai croisées semblent pas mal pareil), elles sont de petits campings. Quatre toilettes sèches, grand stationnement pour les remorques et VRs, tables de picnic, etc.
J'arrête à un cénotaphe à Mattawa qui est un peu ordinaire mais où la vue sur la rivière Mattawa (je me demande d'où vient le nom de la ville...?) qui se jette dans la rivière des Outaouais est quand-même bien.

De l'autre côté de la rue, il y a une plaque expliquant l'importance historique de la place.

Environ une heure trente plus tard, j'arrive au Petawawa Terrace Provincial Park pour ma deuxième pause. J'y vois quelques promeneurs de chien et ça semble effectivement un très bel endroit pour de la randonnée. Possiblement une autre fois...

Je continue et fait le plein à Pembroke. 1,284!
Je retourne ensuite au Québec. La 148 est très intéressante mais il y a du branleux et pas beaucoup d'endroits pour dépasser. Il fait maintenant 16° et j'ai l'impression que ça va continuer de monter.
J'arrête dîner passé midi et demi à un petit restaurant libanais/pizzeria. Un monsieur avec ce que j'ose croire être un vieil œil de vitre blanchâtre et beaucoup de jasette est assis pas loin de l'entrée. Après quelques minutes à l'écouter parler, je me dirige vers la porte. Il n'y précède et va derrière la caisse. Ce n'est pas juste quelqu'un qui traîne là finalement. L'assiette de shawarma est correcte sans plus mais généreuse. Je repars tout en rotant l'ail.
Gatineau est très ordinaire. Elle me rappelle l'impression fonctionnaire de Québec. Je me rends jusqu'au parc du Lac-Leamy. Ça a l'air immense et quand même bien. Le stationnement étant payant, je reste à côté de ma moto (je suis cheap de même) et n'explore pas la place. Peut-être une autre fois. Je repars avec seulement mon manteau de moto et les gants courts, il fait maintenant 22°.
En partant ce matin, j'ai indiqué à Gugule d'éviter les autoroutes question que ce soit plus intéressant. Ça fait cependant qu'il me fait traverser Ottawa plutôt que de rester au Québec. Je fais donc de la grosse ville pendant une bonne heure. J'en ai finalement mon quota de boulevard urbain truffé de feux de circulation et, lorsque j'arrête faire le plein (avant de retourner au Québec), je dit à Gugule que les autoroutes sont maintenant permises. Je veux juste rouler. Finalement, le chemin le plus court est le même que je suivais déjà, trop tard pour les voies rapides. Je sors finalement de la zone urbaine et je roule sur le bord de l'eau. C'est joli mais ça roule en bas de la limite de vitesse. Je vois ce qui sera le record de la journée: de l'essence à 1,216$ le litre.
Je roule jusque chez Jos Patate à Greenville. Le Petit m'a dit que c'est là qu'il a manger la meilleure poutine de sa (courte) vie. Il a raison, elle est excellente, surtout à cause des frites.



Je prends ensuite la 344 jusqu'à Deux-Montagnes. C’est bien mais disons que j’ai vu pas mal mieux dernièrement.
Vers 18h30, je suis enfin arrivé.
Excellente jasette et bon souper avec mon ami (encore merci pour l'accueil Marc-André!).


Grosse journée et je me couche passé 23h!


samedi 16 août 2025

Radisson: 2025-08-16 Amos - Témiscaming

Réveil vers 5h40. Je prends une douche, refais mes bagages et lis un 30 min en attendant l'ouverture du Mikes. Je m'y rends pour 7h. Il y a déjà des gens... il ouvre à 6h30. Bon, OK, toujours vérifier et ne pas assumer qu'ils ouvrent tous à la même heure. Mais ce n'est pas si grave.
Départ d'Amos vers 8h20, il fait déjà 22°. Ils annoncent des possibilité d'averses ce matin (30%), je mets mon manteau imperméable mais pas les pantalons.
Je ne croise aucune moto sur la route. À cause de la météo? Je m'attendais à ça dans le coin de Radisson, pas en Abitibi...
Mon prochain arrêt est prévu au parc Terry-Fox à Rouyn-Noranda. J'ai choisi la place surtout pour le nom. À quelques rues d'arriver, je vois que c'est un quartier très résidentiel. J'espère que le parc aura une table de picnic ou quelque chose du genre, pas seulement des modules de jeu pour les enfants. J'arrive mais il y a une bonne côte et je suis en bas. Je regarde la carte et me rends de l'autre côté du parc, en haut de la côte cette fois. Il y a effectivement pas vraiment de place pour prendre une pause sans avoir l'air louche. Je vois que je ne suis pas loin de la halte/aire de Repas Rue Perreault Du Lac Osisko. Je m'y rends mais c'est une nouvelle construction (bloc appartement?). Bon. Je commence à être vraiment dû pour une pause, je fais une recherche des haltes dans Maps et je ne trouve qu'un Pétro Canada. Tant pis, j'ai besoin d'arrêter. En chemin, je vois un parc et je m'y rends. Je prends donc une bonne pause au parc des Pionniers qui est quand-même bien malgré les cheminées pas très loin (🎶 les grandes cheminées, éternelles comme l'enfer 🎶).


Vers la fin de Rouyn-Noranda (ils ont dû fusionner au moins 20 villages avec la ville), je fais le plein à 1,544. Une aubaine!
Je dîne à Notre-Dame-du-Nord, au Taco fou. C'est tenu par des hispanophones et elles ont le teint qui va avec la langue. Le burrito au poulet est énorme et bon. Ça fait presque bizarre de ne pas payer trop cher.
Après dîner, je roule 5 min jusqu'à la centrale Première-Chute. Comme pour toutes les à autres visites que j'ai faites, elle débute par une présentation (en directe cette fois et non une vidéo) sur le réseau en générale, les centrales du Québec, etc. Cependant, il y a beaucoup plus de détails sur la distribution, allant même jusqu'aux maisons. Nous nous déplaçons ensuite de l'accueil à la centrale de notre propre chef. Notre guide est très accommodant, il amène mon casque et mes lunettes de sécurité puis me permet de laisser mon casque et mon manteau dans leur véhicule (Outlander PHEV très semblable au mien). La centrale est vraiment plus petite que celle de Robert-Bourassa mais nous visitons tous les niveaux, même celui des turbines, ce qui est une première pour moi. Il y en a même une d'ouverte pour réparation. On ne vois pas grand chose mais c'est intéressant quand-même. Aussi, il y a beaucoup de chose qui date de sa construction dans les années 60. Bref, chaque centrale vaut la peine d'être visitée à date. Il se met à pleuvoir intensément à notre sortie. Nous marchons à la pluie et la visite est un peu écourtée. Nous sommes plutôt trempés. Retour à l'accueil pour moi, question de sécher un peu et mettre mon stock de pluie à l'abri malgré que la pluie ait arrêtée pour l'instant (encore merci au personnel super sympathique et accommodant!). En attendant d'être plus sec un peu, je pique une bonne jasette avec le guide, une des ses collègues et leur patron de Radisson (qui passait pour les voir... et les évaluer?).




Je repars avec mon manteau et mes pantalons de pluie, il y a un avertissement d'orage violent pour Témiscaming. Il fait chaud, 28°. Il me reste 1h30 de route aujourd'hui et j'ai une pause de prévue à l'accueil de la Sepaq au deux tiers du trajet. Est-ce que je la prendrai ou pas? Il fait chaud (33°) et soleil, j'arrête donc comme prévu à l'accueil à Laniel. J'enlève mon stock de pluie et repars. C'est une bonne décision, pas de pluie jusqu'à mon arrivée au motel. Encore une fois, j'ai chaud. Il y a une grosse pancarte disant que la réception est à l'arrière du motel. À la réception, il y une feuille dans vitre disant d'aller au bar en avant... esti.
Il semble il y avoir un problème avec ma réservation mais la fille dit se souvenir d'avoir pris mon appel (ça fait 2-3 semaines de ça!?!). Je fini par avoir la clef de ma chambre, au 2e... en arrière. Je reprend la moto pour l'amener vis à vis de ma chambre. La clef fonctionne et l'air climatisé est déjà parti. Yé! La déco est vieille mais ça sent pas mauvais. Il fait un peu chaud dans la chambre... l'AC est déjà au max. Bon. Le bord intérieur du siège de toilette est brûlé par l'urine. Câlice, c'est dégueux. Au moins la chambre est pas si cher.
Je commence à écrire  le texte de l'avant veille (le 14) vers 17h30 puisque je n'ai vraiment pas faim. Un peu avant 19h, je suis seulement rendu à la jasette avec les deux motards. Je me dis que je dois aller souper. Je vais au resto du motel (j'ai l'impression que les propriétaires sont Indien?) et je commande un poulet au beurre. C'est épicé mais vraiiiiiment bon. Le pain naan/pita (fait maison?) est succulent.


Mexicain ce midi, indien ce soir, vive le Témiscamingue!
J'ai trouvé quelques restos qui ouvrent à 7h demain et une station-service aussi. Je devrais être bon pour partir pas trop tard. Dernière grosse journée demain.

338,0 km

Radisson: 2025-08-15 Relais 381 - Amos

Réveil à 5h30. Départ 8h20, il fait 14°. Je décide de ne pas mettre ma doublure et juste mon manteau imperméable. Mes gants courts aussi. Bon choix.
Le paysage est toujours aussi superbe.
J'arrête à la halte rivière Rupert. C'est vraiment beau. La plus intéressante à date.

Quand l'angle du soleil est le bon, la route se met à scintiller (probablement dû aux roches polies par les pneus). C'est beau et, surtout, poétique puisque la route s'appelle Billy-Diamond. J'essaie de prendre le phénomène en photo avant de repartir mais le résultat est assez moyen...


Je veux tester l'estimation de la distance avec l'essence restante. Je vais donc rouler jusqu'à la panne. J'arrête de nouveau au téléphone d'urgence Télébec Louise pour prendre une pause, il n'y a vraiment rien dance ce coin.
Selon l'estimation, il va me manquer entre 42 et 43 km.
Le kilométrage restant descent de plus en plus et je devrais toujours manquer d'essence à la même place. Je suis un peu (agréablement) surpris. Je m'attendais à ce que ça soit plus variable.
Il ne reste plus que 15 km... et ensuite "- km"! Bande de chickens. Probablement pour éviter toute poursuite, pas d'estimation en bas de 15 km.
À 43 km de ma destination, première raté. J'arrête et vide mon bidon: 80 km restant.
Je dîne à Matagami, un très bon wrap au porc effiloché au Resto Pub le Boréal. La portion est généreuse, je ne fini pas mes frites (qui sont pourtant bonnes), le wrap était gros.
Je suis maintenant à environ 2h d'Amos. Je dois acheter du lubrifiant pour ma chaîne et nous sommes vendredi. Si je n'en trouve pas à Amos, je ne peux pas attendre à demain, les places qui en vendent ne sont habituellement pas ouvertes la fin de semaine. Je devrais donc descendre jusqu'à Val-d'Or et y arriver avant 17h.
Arrivée prévue selon Gugule à Amos (sans pause): 15h50. Val-d'Or: 50 min de plus... C'est donc parti pour un 2h sans pause, je fais le trajet d'une traite. Je suis au Harricana Aventures un peu avant 16h, ils en ont plein, exactement ce que j'utilise habituellement (Chain Wax) en plus . Yé et ouf!
J'arrive chez ma tante (bonjour Nicole!) vers 16h comme prévu. Je pars ma brassée de lavage (encore merci Nicole!), on jase un peu et lavage fini! Efficace les vieilles laveuses... J'étend mon linge et elle m'invite à souper au Mikes (encore encore merci Nicole!).
Il n'est même pas 19h et je me coucherais... Une autre grosse journée côté distance et avec le stress pour le lubrifiant en plus, ça épuise.
Je n'ai pas la tête à écrire, je ne prends que des notes encore une fois.

566,0 km

Radisson: 2025-08-14 Radisson - Chisasibi - Relais 381

Comme d'habitude maintenant, le réveil est un peu après 5h30. Je me prépare, refais les bagages et va chez Mika, c'est le seul resto, l'autre est fermé.
Pendant mon déjeuner, quelqu'un demande à la serveuse (la régulière j'ai l'impression, elle a un air bête de ça-fait-trop-longtemps-que-je-suis-ici-et-mon-boss-peut-pas-vraiment-me-remplacer-ou-c'est-moi-le-boss plutôt que la joie de la nouveauté (et/ou de la distance supplémentaire) de l'autre) à quelle heure ouvre la station service (désolé pour la relecture de la phrase). Sans surprise, elle répond 10h mais aussi que celle de l'aéroport devrait être ouverte (!!!). J'aurais donc probablement pu faire la visite de LG1 hier... mais je n'ai pas de regret. La journée de repos a fait du bien et la météo était exécrable hier. En plus, je ne le savais pas et on ne peut pas changer le passé.
J'hésite sur comment m'habiller. Il fait 9° et c'est nuageux mais pas de pluie. Ils annoncent 30% de pdp. Je pars finalement avec ma doublure (évidemment), mon manteau de moto (bien entendu) et celui imperméable (et coupe-vent) mais avec mes gants courts et sans mes pantalons imperméables. Je sais que je vais attendre à cause de la construction et, si j'ai froid, j'arrêterai à l'aéroport.
C'est frisquet mais tolérable. Ah, tiens donc, la route pour Chisasibi est avant l'aéroport. Bon, j'arrêterai à la première place potable.
Finalement j'arrive à LG1. Le centre de service (où on va pour les visites) est fermé. Je ne suis pas surpris. Je me rends tout de même au barrage. Je vais à deux des quatre belvédères, je n'ose pas traverser le barrage, je ne suis pas certain si c'est permis. Je crois que oui mais... De toutes façons, je suis content (peut-être à tort) des photos que j'ai prises, j'ai lu tous les panneaux, les sujets des deux autres belvédères m'intéressent moins et je suis loin d'avoir fini ma journée. Je n'ai pas pu visiter la centrale et avoir des informations et explications mais je suis quand-même très content de ma visite. Maintenant: direction Chisasibi et la Baie James!






En route, un autre arrêt pour de la construction sans temps d'attente affiché (véhicule escorte).
Je vois la pancarte de bienvenue à Chisasibi un peu tard, je la prendrai en photo au retour.


J'aperçois deux motards arrêtés à l'entrée du village en train de bisouner sur une des motos. Ils ont l'air à avoir les choses sous contrôle, je décide de ne pas les déranger et je ne m'arrête pas. L'aire de repos sur le bord de l'eau est plus loin que je pensais, une bonne demie heure de route dont une bonne partie sur de la gravelle. Je suis loin d'être un expert mais ça ne m'énerve plus trop. Vers 11h30, je suis finalement sur le bord de la Baie James! Il ne me reste plus qu'à retourner chez moi maintenant. 😜





De retour à Chisasibi, j'ai l'impression que le resto est dans le centre d'achat? Finalement, il est dans le bâtiment d'à côté (merci mesdames pour les indications). Avant d'entrer, un monsieur local me demande si je suis États-Unien. Suite à ma réponse négative (et mon air un peu surpris?), il fait "Oh, you're not with the two others then.". Il doit parler des deux que j'ai vus en arrivant. Je termine la courte conversation avec le monsieur curieux et j'entre dans, idéalement, le bon bâtiment... 
Euh... C'est un centre communautaire...? Mais je vois une pancarte donnant la direction du resto. Il y a donc un restaurant dans leur centre communautaire. OK!
Évidemment, tout est cher mais mon club est très bon (les frites sont vraiment meilleures que chez Mika).
Après mon repas, je pars vers le Crevier... Mais il n'y a pas de Crevier finalement. On dirait qu'en a jamais eu, il y a absolument rien de ce côté de la rue. Mais Chisasibimi est juste à côté, je le vois mais la route est fermée pour construction alors je dois faire un détour... Rendu là, c'est fermé. Un gars qui voulais aussi mettre de l'essence m'explique où est le Petronor, la 3e et dernière place où ils vendent de l'essence ici. Je m'y rends et fini par faire le plein. Dans la cours du garage à côté (la station-service et le garage sont dans le même espace en gravier), j'aperçois les deux motards. Ils ont l'air d'être sur le point de partir. Leur problème mécanique doit être réglé finalement, j'ai probablement bien fait de ne pas les déranger. Après avoir payé mon essence à l'intérieur (on est loin des pompes avec Paypass intégré), je me déplace pour remettre tout mon équipement. Je m'arrête près d'un des deux motards, c'est le meilleur endroit que je vois pour le faire. Je les salue et je m'attends à ce qu'ils partent. Finalement, non. Je commence à jaser avec celui à côté de moi, il dit ensuite à l'autre (ils ont des headsets) de revenir (il attendait sur le bord de la rue... à l'endroit le plus probable de la fin de la cours, c'est tout de la gravelle). Un jase un petit bout, ils sont contents de parler à un autre motard. Ils viennent effectivement des États-Unis, ils ont fait la transtaïga mais un des deux a un avertissement pour sont moteur. C'est probablement une pièce qui a lâché (ah! Les BMs...). Ils ont été super surpris, ils ont appelé le concessionnaire Motorad à Montréal et ils devraient recevoir la pièce demain par avion. Et ce que pour 40 USD de plus. C'est loin Chisasibi mais il y a un aéroport (comme beaucoup de places dans le Nord)... Ils vont rouler dans le coin en attendant. Je comprends le trip mais la grosse route de gravelle intense ne m'intéresse pas (et ça serait un peu suicidaire de faire ça seul). Je pars avec le kit de pluie complet. Il fait 14° et ça ne devrait pas se réchauffer tellement.
Je me demande si je retourne à Radisson pour faire le plein et retourner à la boutique d'art autochtone ou si j'arrête à l'aéroport et vais directement au relais 381. Je regarde l'heure et je devrais arriver passé 17h si j'y vais directement. De plus, il y a toujours la construction vers Radisson. Je décide de faire le plein à l'aéroport. Je me sens un peu mal d'être un autre touriste qui dit qu'il va y penser pour ne pas revenir. Mais bon. J'avais décider ce que j'achèterais et c'est vraiment une question de temps.
J'aimerais arrêter prendre une pause à une nouvelle halte mais plusieurs sont à quelques kilomètres de la route Billy-Diamond et je rate celle de la rivière Castor. Il y a habituellement une pancarte en annonçant une mais aucune à côté de l'entrée elle-même. Donc si elle n'est pas visible de la route, tout ce qu'on vois c'est un chemin de gravelle comme n'importe quel autre. Je fait donc une pause de nouveau à la halte du Lac Yasinski où je suis seul cette fois.
Le paysage est toujours aussi magnifique. On voit souvent à perte de vue.


J'arrive enfin au relais 381 vers 17h50. Le gars à la caisse me dit que c'est une nouvelle clef pour la chambre (j'ai la même qu'en montant), le dernier client l'a perdue sur le chantier, le commis a dû entrer par la fenêtre... Évidemment, la nouvelle clef ne fonctionne pas, elle ne rentre même pas dans la serrure. Le responsable de la place vient voir ça avec moi. En marchant vers la chambre, il regarde la clef et voit que ce n'est effectivement pas le bon modèle. Il me donne une autre copie qui entre mais ne fonctionne pas non plus. L'originale est correcte au moins. Il me dit qu'il va aller faire une autre copie. En attendant, j'en profite pour lubrifier ma chaîne et je fini la bombonne. J'en aurais mis un peu plus mais je suis content, je devrais pouvoir en acheter demain à Amos, c'est parfait.
Je me change et m'installe un peu et vais à la cafétéria pour souper. Menu du jour: crevettes à quelque chose ou boeuf aux champignons. Ark. Ah pis d'la marde, j'essaie la poutine italienne. Pas la meilleure mais loin d'être mauvaise.
J'écris le texte d'hier puis les notes du résumé d'aujourd'hui. Il est 21h35, je suis brûlé, toute une journée.

457,7 km

jeudi 14 août 2025

Radisson: 2025-08-13 Radisson

Réveil à 5h20, 10 min avant le cadran. La journée commence bien! Le temps est vraiment plus froid (7°) et il tombe encore de la bruine. Il vente aussi à écorner les boeufs. Elle se poursuit un peu moins bien... Durant les 2-3 min de marche jusqu'au restaurant, je réalise que je n'ai pas fait le plein. Je me souviens qu'il me reste pour 110 km d'essence selon l'estimation de l'ordinateur de la Ibex. Je ne sais pas à quel point c'est fiable. La station-service est déserte mais il est de bonne heure... Je demande à la gentille serveuse qui-a-des-tatous-jusqu'en-dessous-du-menton-et-qui-a-l'air-d'une-ex-crackhead-d'Homa-qui-est-dans-le-Nord-pour-refaire-sa-vie-et-ou-fuire-son-ancienne-et-ou-son-ex-pusher à quelle heure ouvre le Esso. Elle me répond 10h. Fuck. Elle me dit (à la blague) qu'elle me prêterait bien son auto mais qu'elle a des mags roses... Euh. OK. Je la remercie tout de même mais lui dis que mon but est de faire de la moto. Ha ha.
En attendant mon déjeuner (deux oeufs, trois grosses tranches de bacon un peu minces, patates en cubes et rôties pour un peu moins de 20$ avec pourboire) je regarde le trajet prévu pour aujourd'hui et ça fait 120 km avant de pouvoir mettre de l'essence. Ouin. De plus, les prévisions sont maintenant de 10° et 80% de pdp pour toute la journée. Re-ouin. Je regarde pour Radisson - LG1 - Chisasibi - Radisson - relais 381 et ça donne environ 500 km. Grosse journée mais pas impossible. J'essaie de changer ma réservation pour la visite de LG1 mais elles ne sont qu'aux deux jours, il n'y en a pas demain. J'aurais beaucoup aimé la visiter mais j'ai au moins vu la plus grande des deux. J'annule donc ma visite. Ça va me faire une journée qui a plus d'allure demain, surtout que la visite de LG1 dure, de mémoire, 3h. La serveuse s'excuse pour la lenteur et me dit que c'est un nouveau cook. Pas de trouble, j'ai maintenant tout mon temps. Finalement, je passe tout l'avant-midi dans ma chambre à lire et regarder des vidéos.
Vue poétique de la chambre


La grosse relaxation quoi. Il fait froid, il pleut presque toujours, de bruine à à siaux et il vente énormément. Je suis content de ne pas être sur la route, mon postérieur aussi. Sur l'heure du dîner, il ne pleut presque plus, j'en profite donc pour aller manger. En sortant, il fait presque soleil et le vent est pas mal tombé. J'en profite pour faire le plein (à 1,899$, ouch). Vers 14h, il y des percées d'ensoleillement et les rues commencent à sécher. J'en profite pour marcher 5 min et me rendre à Arts & Tresors Inouis Enr. J'arrive au bon moment, le gentil monsieur s'apprête à faire visiter la place à une dame et sa petite fille. Très intéressant comme place et l'homme est une mine d'informations. Il est arrivé à Radisson en 1979 pour quelques mois et n'est finalement jamais reparti. J'aimerais bien acheter quelque chose mais je voudrais que ce soit fait par les Cris de la région. Ce que je trouve intéressant vient de communautés de Colombie Britannique. Ce qui vient d'ici est soit trop gros (mocassins, capteurs de rêve) soit très traditionnel (bracelets de billes, boucles d'oreille avec des plumes,etc.). Je vais y penser et repasser demain, je devrai venir faire le plein de toute façon, c'est 305 km du Crevier de Chisasibi au relais 381, un peu trop juste à mon goût. Je retourne à la chambre et continue de lire. J'essaie de trouver quelque chose d'intéressant à la télé en soirée mais peine perdue. Je réalise que je n'ai pas écrit ma journée mais il commence à être tard. Je ferai ça demain.

0,2 km