mercredi 26 juin 2024

Les Manics jour 2 de 4 - 22 juin 2024

Départ en camion à 5h. La 170 de St-Siméon à La Baie est superbe. Je dois la faire un jour en moto. Heureusement, la discussion avec Fred est encore mieux que d'être sur la moto (ce n'est pas peu dire). Arrêt au Mikes de La Baie un peu avant 7h. Il n'est pas encore ouvert, nous avons 10-15 minutes à attendre. Nous en profitons pour sortir la moto du camion. Nous repartons après un bon déjeuner mais sans ma casquette (ils l'ont trouvée, je vais passer la chercher sur le chemin du retour en août). La 172 de l'autre côté de la rivière est quand-même très bien il nous sommes presque seuls. Je suis en moto et suivi par un camion. Ça fait Paris-Dakar...

La 138 est plus intéressante de l'autre côté de la rivière Saguenay et le paysage est magnifique.

Nous arrivons à Baie-Comeau vers 12h15. Notre visite de la Manic-2 est à 13h30. Il nous reste environ 15-20 minute de route à faire. Dînons-nous en 30 minutes à la cantine Chez Nat (j'ai envoyé une photo de l'affiche à une amie qui vient de là (si un jour tu lis ce texte: salut Nat!)) ou partons-nous tout de suite pour revenir manger "en ville" après? Nous n'avons pas très faim et il n'y a probablement pas grand chose sur la 389 avant le Motel de l'Énergie. Donc dîner-souper après la visite.

Nous arrivons d'avance à la Centrale Jean-Lesage (elle ne s'appelle plus Manic-2) et c'est tant mieux, il y a un centre d'information très intéressant qui nous occupe avant le début de la visite. Notre guide, Noémie, est très sympathique (malgré qu'un peu propagandiste parfois) et a une impressionnante maîtrise du sujet, sans parler de sa capacité à marche de reculon tout en parlant. La centrale et le barrage sont vraiment quelque chose à voir. De plus, la visite comprend un bon mélange d'histoire et de science électrique. C'est vraiment impressionnant de voir un alternateur de plus de 300 tonnes tourner à deux tours par seconde. Ça peut paraître pas très vite mais l'extérieur passait devant nous à 240 km/h... Bref, une visite de 1h30 qui en vaut vraiment, mais vraiment, la peine.

De retour à Baie-Comeau, nous faisons le plein et décidons d'aller manger à la brochetterie Chez Gréco. Quelle agréable découverte. Un excellent restaurant grecque un peu chic mais pas trop cher. La nourriture est parfaite et le service impeccable. J'espère pouvoir y retourner.

Avant de repartir, Fred me dit de ne pas l'attendre, au pire on se rejoint au motel. C'est 2h30 de route, je lui dit qu'il va sûrement me rattraper quand je prendrai une pause vers le milieu. Nous partons. Je met le régulateur de vitesse, la route est bien. Je le désactive en arrivant à la Centrale Jean-Lesage (c'est plus long à écrire que Manic-2...), il y a une bonne courbe descendante juste avant. Je le réactive après pour une minute ou deux puis autre courbe à prendre moins vite. Réactivation. Trente secondes. Autre courbe moins vite. Une minute. Courbe. Bref, j'ai vite abandonné l'idée d'utiliser le régulateur.

Après une heure, je commence à regarder pour une place pour prendre une pause mais, à date, je n'ai vu aucune place pour s'arrêter de façon sécuritaire sans être dans la gravelle et/ou sable... Les courbes deviennent un peu intenses et je commence à être fatigué. Cependant, aucune place pour arrêter. Je vois le temps et la distance restants diminuer, je fini par pousser jusqu'au motel. Je suis content d'arriver!

Le Motel de l'Énergie... Un joyeux mélange de truck stop, motel cheap (mais propre) et restaurant de chantier. La chambre est correct, l'essence cher (2,149$ le litre) et il y a de la mouche noire à volonté. Malgré tout, je suis content d'être là. Je m'installe sommairement dans la chambre et j'attends l'arrivée de Fred. Après 15 minutes je commence à penser pas très sérieusement à ce que je ferais s'il n'arrivait pas. Ma valise (topcase) avec mes bagages sont dans son camion... Après 20 minutes je commence à y penser plus sérieusement et comme j'essaie de déterminer combien de temps attendre avant de considérer vraiment la chose, il arrive. Ouf!

Deux douches, un brin de jasette, un peu d'écriture de ma part et on se couche, nous sommes tout les deux brûlés. Je vais essayer d'écrire et publier le récit des trois jours demain mais je commence à avoir l'impression que ça va aller à mon retour, je n'ai même pas fini celui de la première journée...

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