samedi 29 juin 2024

Les Manics jour 3 de 4 - 23 juin 2024

Doux réveil au son des pas des occupants de la chambre d'à côté sur le perron et les marches en métal. Quand-même pas si pire, il est un peu après 6h. On prend le temps de se lever, notre visite n'est qu'à 9h et nous sommes à quelques minutes de route.

Nous allons déjeuner au restaurant du motel. Mis à part la déco, ça fait vraiment penser à une café de shop. Omelette jambon fromage à 15$ et quelque servie en deux minutes. Excepté la vitesse de production, je fait facilement aussi bien chez moi. Mais bon. Ça fait la job et c'est pas mal le seul choix.

Nous devons quitter la chambre "vers 10-11h". Visite de 1h30 à 9h, nous aurons assez de temps pour revenir, prendre nos choses et que je mettes mes pantalons de moto. Départ pour la centrale en camion.

Nous arrivons avant l'ouverture. Il y a déjà un groupe de motards (surtout de Spyders et 2-3 Harley) composé de vétérans militaires. Les portes ouvrent, on mouse demande une pièce d'identité... Mon portefeuille est resté au motel. Heureusement que c'est à côté! Huit minutes plus tard, nous sommes de retour, nous réussissons l'inscription cette fois et nous faisons le tour des informations sur la centrale en attendant le début de la visite. Il y a énormément d'archives vidéo puisque, durant l'Expo 67, le chantier battait son plein. Hergé l'a visiter, un album de Bob Morane (Terreur à la Manicouagan) s'y déroule, un village (maintenant abonné) y a été créé pour loger les 4000 travailleurs et leur famille, il y avait deux réseaux téléphoniques (téléphones verts: appels locaux seulement, téléphones noirs: appels externes)... Plein de choses à voir et lire.

La visite débute comme l'autre : une présentation d'environ 30 min de notre sympatique guide, Flora. Une des premières choses qu'elle nous dit est que la visite dure deux heures... Oups, nous allons quitter la chambre en retard. Pas grand chose qu'on puisse y faire sauf laisser tomber la visite, le but principal du voyage.

La centrale (où l'électricité est produite) est moins impressionnante que celle de Jean-Lesage mais le barrage... Se tenir au pied de la plus grande voûte (170 m) est vraiment impressionnant. Tout comme s'arrête en autobus (tous les déplacements s'y font par ce moyen, le site est immense) sur le dessus du barrage et comparer la vue de la vallée et du réservoir juste de l'autre côté. Bref, une autre visite à faire au moins une fois et une autre guide fort sympathique (et moins propagandiste) qui nous impressionne aussi par ses connaissances et sa capacité à marcher de reculons.

Retour à la chambre un peu après 11h. En me dépêchant, je ferme la porte entre deux voyages, la poignée est verrouillée (j'ai seulement ouvert la porte, je n'ai pas pris le temps de la déverrouiller)... Je vais donc à la réception/caisse/comptoir d'information/place où jaser avec l'employé(e) qui travaille/etc. pour demander une deuxième clef. La fille m'en prête une avec le sourire, je crois qu'ils n'attendent pas tant que ça que nous quittions. 10 min plus tard, je ramène les deux clefs, je fait le plein (2,149$ le litre) et nous repartons.

La route est plus facile en étant plus reposé. Cependant, c'est beaucoup plus frais qu'hier, j'aurais dû mettre mon polar. C'est tout de même extrêmement intéressant comme parcours, même "pris" derrière un groupe de vétérans qui ne roulent bien en bas de la limite et des vitesses recommandées.

Arrivé à la Centrale Jean-Lesage, je m'empresse d'arrêter pour, enfin!, prendre une pause. Avant de repartir, je mets les vêtements de pluie. C'est plus chaud (ça ne s'est pas réchauffé) et ils annoncent des averses à Baie-Comeau et de la pluie à La Malbaie.

Un gros 20-25 min plus tard, je suis au point de rendez-vous à atteindre Fred. J'ai l'impression qu'il arrivera 20 min après mois comme hier. J'en profite pour manger un peu et, surtout, de m'étirer le dos, marcher, bref, prendre une bonne pause.

En l'attendant, je me dis que la 138 n'est pas la plus intéressante des route (cent fois mieux que la 20 mais...), il va pleuvoir (je veux tester mon stock de pluie mais je devrais en avoir l'occasion en masse demain) et c'est toujours plaisant de faire de la route dans le camion avec lui. Quand il arrive environ 20 min après moi (c'est beau la constance), nous remettons la moto dans le camion.

Après un dîner tardif à la Cantine chez Nat (place honnête malgré les champignons dans la sauce à spag (joyeux défi: différencier des morceaux de champignons des frites seulement à l'oeil, question de ne pas avoir à se mettre des premiers dans la bouche)), direction La Malbaie.

Nous décidons de prendre le traversier quitte à attendre 2-3 heures. A jaser dans le camion ça va passer assez vite et ça va prendre moins d'essence.

Arrivé à Tadoussac, aucune attente, nous embarquons directement, nous sommes au début de la troisième file. Soit nous sommes très chanceux et il n'y a vraiment pas beaucoup de monde où la grève est terminée. Le traversier part à peine 2-3 minutes après notre arrivée et nous en voyons un deuxième qui part de l'autre rive. Semblerait que la grève soit bel et bien terminée. Nous en aurons la confirmation peu après lors d'un appel avec un ami de Fred qui demeure aussi a La Malbaie.

Nous arrivons chez Fred et Marie un peu après 20h. Léger souper (soupe maison au poulet, délicieux!) et dodo, brûlés encore une fois. Je vais tout écrire à mon retour...

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